Saint-Nazaire – C’est l’affolement depuis que l’on a appris que le président russe, Vladimir Poutine, était rentré précipitamment de la réunion du G20 en Australie pour profiter de l’absence de François Hollande et de la désorganisation de l’état-major français pour faire intervenir ses troupes spéciales pour récupérer de force le porte-hélicoptères ‘Vladivostok‘ dans le port de Saint-Nazaire.

François Hollande pensait avoir quelques jours de répit durant son déplacement dans le Pacifique et la visite protocolaire des territoires français d’outre-mer mais a dû précipitamment abrégé son déplacement dès lors qu’il a appris que le président russe, fâché de la réunion du G20 et de l’indécision permanente de François Hollande à son égard, allait venir récupérer son bâtiment de force. D’après des sources militaires qui n’ont pas souhaité être identifiables, un gros contingent de l’armée de terre, de la marine et des ‘Spetsnaz’ (spetsïal’novo naznatchéniyé), les forces spéciales russes si redoutées, allait débarquer à Saint-Nazaire avant de prendre le contrôle du port et des installations portuaires afin de pouvoir faire sortir le bâtiment porte-hélicoptères ‘Vladivostok’ et de le conduire en haute mer. Une fois le bateau dans les eaux internationales, il ne serait alors plus possible de l’empêcher de rejoindre un port russe de la Baltique et la livraison pourrait être considérée comme effectuée. Certains observateurs se demandent si cette intervention n’a pas été organisée lors de la rencontre entre les présidents russe et français afin que chacun puisse tirer son épingle du jeu et ne pas encourir les foudres de ses alliés. Cette solution aurait eu la faveur du président français qui n’aurait pas, ainsi qu’à son habitude, à devoir trancher en faveur d’une décision plutôt qu’une autre, et pourrait ensuite se féliciter de la tournure des événements.

Les services secrets ont envoyé à Saint-Nazaire une photo du ‘gros de la troupe’ qui vont prendre possession du port. Toute personne qui les aperçoit est priée de prévenir la gendarmerie et de s’en éloigner le plus rapidement possible.