Le nouveau porte-avions français va voir le jour grâce à un financement inédit
Actualités, Défense, Industrie, Technologie Aucun commentaire sur Le nouveau porte-avions français va voir le jour grâce à un financement inéditIl est déjà pratiquement certain que le PANG2, le nouveau porte-avions nucléaire nouvelle génération, futur « sister-ship » de l’actuel Charles-de-Gaulle, se nommera le «Johnny Hallyday» mais ce n’est pas là le principal étonnement des états-majors concernés mais bien son mode de financement, censé réduire la facture de la France et répondre à des besoins que de nombreux pays expriment sans pouvoir les satisfaire.
Depuis de nombreuses années, la question de l’investissement d’un tel équipement est resté en suspens dans les lois de programmation militaire. Il faut compter près de 5 milliards d’euros pour financer la construction d’un porte-avions et le double pour les retards de chantier. Le président Emmanuel Macron a alors demandé au cabinet américain McKinsey qui, pour la modique somme de 7 millions d’euros, a suggéré un concept novateur. Tout à bord sera modulable et partageable. À la manière d’AirBnB, le porte-avions pourra être loué pour une durée plus ou moins longue à tous les pays qui souhaiterait disposer d’une telle machine de guerre. Bien évidemment, chaque élément constitutif sera soumis à tarification. La location minimale sera la coque nue et la propulsion nucléaire. Ensuite, ce seront des options, les flottilles embarquées, les bombes et autres munitions, voir même l’équipage, les officiers supérieurs restant à la charge du locataire. Plusieurs pays, dont l’Algérie, le Portugal, mais également la Thaïlande et la Nouvelle-Zélande se sont montrés intéressés. Il reste maintenant à fixer le prix et les modalités. État des lieux entrant et sortant, assurance en cas de dommages. Le navire sera livré avec le plein et devra être rendu avec le plein.
Le président a d’ores et déjà prévenu que de temps en temps, le porte-avions devra être retourné à la France afin qu’elle puisse montrer ses muscles en Méditerranée. Volodymyr Zelinsky, quant à lui, demande que le futur porte-aéronefs lui soit prêté gratuitement. Les britanniques, avec les déboires de leur HMS Prince of Wales, qui passe plus de temps en maintenance qu’en mer, ont montré quelques intérêts.Un numéro vert a été créé pour répondre aux questions.
Laisser un commentaire