Brisbane – C’est sans doute ce qui a provoqué le départ du président russe Vladimir Poutine de la réunion du G20 où il a fait l’objet de nombreuses critiques mais n’a pas supporté que le président français François Hollande lui propose, en échange d’un porte-hélicoptères ultra-moderne comme le Vladivostok, construit par les chantiers navals de Saint-Nazaire, des mini «Mistral» de conception résolument plus ancienne.

Coincé par son incapacité à prendre la moindre décision, François Hollande, dont même Ségolène Royal a dit qu’elle ne l’avait jamais vu être capable de se décider en vingt ans de vie commune, n’avait aucune idée de la façon dont il pouvait se sortir de l’impasse dans laquelle il s’était mis lui-même. Ayant promis à ses alliés américains, anglais et allemands qu’il ne livrerait pas le porte-hélicoptères ‘Vladivostok’ à la Russie afin de contraindre Vladimir Poutine à la retenue en Ukraine, une fois qu’il s’est retrouvé devant son homologue russe, il n’a trop su quoi dire ni promettre et lui a alors proposé une solution trouvée au dernier moment par le Ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian. En lieu et place d’un porte-hélicoptères ultra-moderne, il a proposé une flotte complète de mini «Mistral» que l’Indonésie et le Malawi nous avaient déjà refusé lorsqu’elle leur avait été proposée. Ces engins, très maniables, nécessitant peu de maintenance et pouvant être conduit par deux personnes seulement, peuvent embarquer soit un avion, soit un hélicoptère ainsi que des caisses de cassoulet à la graisse d’oie en grande quantité ou même toute la discographie des Compagnons de la Chanson. Invisibles aux radars, très difficiles à bombarder ou à viser et à toucher avec des missiles, François Hollande pensait avoir trouvé là, matière à faire patienter le président russe jusqu’à ce qu’un miracle survienne et que la question de la livraison du ‘Vladivostok’ se résolve comme par magie. Peut-être même cette solution tiendrait-elle jusqu’à la prochaine présidentielle afin que ce soit son successeur qui se retrouve avec la patate chaude, c’est sans doute ce qu’espérait le locataire de l’Élysée dont le bail risque de ne pas être renouvelé et qui, semble-t-il, ne récupérera pas la caution.

Valdimir Poutine aurait refusé le marché de dupes et, déçu, a indiqué son intention de quitter rapidement le sommet du G20 afin de revenir à Moscou. Comme nous l’annoncions voici quelques mois, Najat Valaud-Belkacem avait des projets pour le ‘Vladivostok’ et entend bien les concrétiser dès que la France aura remboursé les 3 ou 4 milliards d’euros qu’elle va devoir payer à la Russie.