Astana – En marge de l’enquête judiciaire mené par plusieurs juges qui ont été chargés d’investiguer sur le contrat de vente d’hélicoptères et de locomotives au Kazakhstan et aurait donné lieu à des rétrocommission alors que Nicolas Sarkozy était président, on apprend également que le chef de l’état kazakhe, Noursoultan Nazarbaïev, avait exigé que Carla Bruni se teigne en blonde et vienne chanter pour son armée en échange de sa signature au bas du document.

Plusieurs personnalités politiques sont impliqués dans ce qui semble être une vaste affaire de supposées rétrocommissions internationales impliquant la Belgique, la France et le Kazakhstan. Le contrat prévoyait la livraison de 45 hélicoptères fabriqués par Eurocopter et 295 locomotives, mais également des machines à café Nespresso avec des recharges vertes et bleues, tous les albums du Petit Spirou, un autographe de Zlatan et finalement, la promesse de Carla Bruni de participer à un concert exceptionnel, teinte en blonde, sur la base aérienne de Shymkent, dans le sud du pays, où sont stationnés des Sukhoi 25. Tous les hélicoptères n’ont pas été livrés, pour les locomotives, personne ne sait très exactement ce qu’il en est advenues, mais les cafetières ont été remises aux autorités dans la capitale, Astana, ainsi que les albums de bandes dessinées et l’autographe d’Ibrahimovitch. Carla Bruni a bien chanté, mais, et c’est peut-être là qu’est né l’incident qui conduit à l’ouverture de cette enquête, nul ne l’a entendue et les dignitaires kazakhes ont véritablement cru être bernés par un sosie qui n’avait aucune voix et fut parfaitement inaudible. Même si le président Noursoultan Nazarbaïev était au courant de l’adage bien connu : «Carla Bruni, Mieux vaut qu’elle chante plutôt qu’elle parle, comme ça on ne l’entend pas», il a toutefois regretté ce concert pour sourds-muets.

La thèse du sosie a été confirmée lorsque la chanteuse a dédié une chanson intitulée «Mon Raymond» à son soi-disant président de mari, alors que tout le monde, même dans les contrées reculées du Kazakhstan, sait parfaitement que le prénom de l’ancien président français est Nicolas. De nombreux dignitaires du régime ont alors quitté le concert et promis que cet affront ne resterait pas impuni. Aujourd’hui, il semble qu’ils aient tenu promesse.