Un Latécoère 631 d’Air France réapparaît 46 ans après sa disparition en mer
Actualités, Transport 19 commentaires sur Un Latécoère 631 d’Air France réapparaît 46 ans après sa disparition en merNouméa – C’est une histoire absolument hallucinante dont l’épilogue vient de se jouer sur les côtes de Nouvelle-Calédonie, non loin de l’aéroport de La Tontouta, après que des baigneurs aient découvert, échoué sur le sable, l’épave d’un hydravion Latécoère 631 de la compagnie aérienne Air France qui avait disparu en mer en août 1948 et retrouvé début septembre 2014 avec 52 squelettes à bord.
L’appareil, un des 10 exemplaires ayant été produits, et l’un des six exemplaires exploités à cette époque par la toute jeune compagnie aérienne Air France, a été retrouvé dans un état de conservation proprement incroyable. «On croirait qu’il vient juste de se poser sur le lagon» s’est esbaudi une des baigneuses qui a pu le voir. «Il brille comme un sou neuf» a ajouté son amie. L’hydravion, un Latécoère 631-06 « Lionel de Marnier » immatriculé F-BDRC, avait disparu en Atlantique le 1er août 1948 avec 40 passagers et 12 membres d’équipage à bord, et n’avait jamais été retrouvé. Il devait effectuer la traversée entre Fort-de-France en Martinique et Port-Etienne en Mauritanie et avait été déclaré perdu corps et âmes quelques semaines plus tard après que l’on ait cru, fort longtemps, à un simple retard inexpliqué. Les experts de BEA français envoyés sur place ont confirmé qu’il s’agissait bien du même appareil, sans toutefois pouvoir expliquer comment il pouvait avoir échoué en Nouvelle-Calédonie, très loin de l’endroit estimé de sa disparition. Cinquante-deux squelettes ont été retrouvés à bord, les passagers étaient assis sur leurs sièges et les pilotes aux commandes. Sur place, on commence déjà parler de faille spatio-temporelle dans lequel le gros appareil à six moteurs aurait été aspiré mais les enquêteurs du BEA refusent pour le moment de cautionner la moindre thèse. Ils vont étudier les transcriptions morse des derniers échanges et le journal de bord avant de rendre leur rapport, qui ne sera que partiel, les boites noires n’ayant pas encore été inventées à l’époque. La ligne du tableau où sont inscrits, à la craie, les retards des vols à Orly va pouvoir maintenant être effacée officiellement et le dédommagement des familles va intervenir dès que la police scientifique aura identifié les corps. Une cellule psychologique va être mise en place afin de rassurer les équipages inquiets de découvrir qu’ils pourraient travailler encore après leur retraite.
Le syndicat SNPL des pilotes Air France a exigé que les heures supplémentaires de l’équipage soient payées pour les 46 années de service effectuées aux commandes d’un avion de la compagnie. Si leurs revendications n’étaient pas satisfaites, ils envisagent de déposer un préavis de grève. Une plainte sera également formulée auprès du CHSCT pour étudier les conditions de travail d’un équipage mort au travail et modifier le règlement intérieur en conséquence afin que cela ne puisse plus jamais arriver.
19 commentaires
nous sommes en 2020 et cette année la paroisse de Josseaud célèbre ces 70 ans de fondation.
Enfants, nous avons souvent entendu parler de Latécoère par nos grands parents suite au passage de la Madone à la Martinique. sentiment de déception, et d’un certain malaise quand est évoqué la Madone ,Notre Dame du Grand Retour; nous les plus jeunes avons envie d’en avoir le coeur net et savoir ce qu’il est advenu de cet avion supposé repartir avec l’argent des pèlerins MARTINIQUAIS?
SI VOUS AVEZ DES INFORMATIONS susceptible d’ aider à lever le voile sur cette disparition étonnante en mer vous pourriez contacter la paroisse de Josseaud à la Martinique.
Juste pas drôle
Mon grand-père Paul Poujol, pilote d’essai à l’époque chez Latécoère est mort dans l’accident du F-DBRD en février 48 (le n°7).
Je trouve cet article pathétique, aucun respect pour les familles des disparus. Ce genre de drame hante des vies sur plusieurs générations.
Capitaine Caserne, vous êtes certainement très drôle en privé, mais là franchement vous auriez du vous abstenir.
Cordialement,
R Terrier
Ce qui est bien avec ces sites parodiques, c’est que vous vous marrez une première fois avec l’article et une deuxième fois avec les commentaires des crétins qui n’ont pas compris que c’était une parodie. Ça m’affole toujours un peu de me dire que beaucoup de mes concitoyens n’ont pas même le neurone suffisant pour comprendre la blague et s’offusquent d’un rien alors que très certainement les mêmes doivent aller voter en étant, cette fois-ci, persuadé qu’ils comprennent tout à tout de notions politiques encore plus complexes. Heureusement, bientôt Facebook empêchera ces abrutis de se faire berner avec un bouton ‘Cliquez ici si vous êtes trop cons pour comprendre que c’est une parodie’.
Il s’agit d’une erreur de 180° au compas !
Ocalb
Toutefois cette information, « épilogue incroyable », reste imprécise car mes amis de Nouméa ont aussi remarqué en pratiquant la plongée dans le coin que ce Laté. FBDRC n’était pas échoué sur le sable de la plage mais légèrement au bord (PHOTO), coincé sur le Malaysia 370, lui même posé au fond au meme endroit et dont on aperçoit le haut de la dérive
Je pense que cet article est un grotesque canular et je trouve que son auteur devrait avoir honte d’avoir créée cela. Pense t-il aux familles des victimes qui n’ont pas fait leur deuil?
Qu’est-ce qu’un article comme cela peut provoquer chez les lecteurs?
L’auteur de ces lignes recherche t-il une certaine notoriété en écrivant de telles idioties? Idioties qui reflètent en fait son état d’esprit.
MIC-MAC & Message personnel
Le Laté631 immatriculé F-BDRB est connu comme n°5 (1er vol 05/09/1947 – illustration).
C’est l’appareil F-BDRC (vol 09/11/1947) qui s’est abîmé dans l’Atlantique, sous les couleurs d’Air France, le 01/08/1948.
Son nom n’était pas « Lionel de Marmier », puisque ce nom appartenait au vaisseau F-BANT (n°2).
Mais son rang était bien le 06…
en cherchant des renseignements sur cet hydravion ,je tombe sur ce torchon,ecrit par ce que je qualifie d’ abruti.
je rejoins Morvan pour le non respect aux familles des disparus,…
le net est une source d’informations et aussi de desinformations ,d’intox en tout genre…et de m…des ,sans noms ou certains se sentent obliger de nous polluer…et en plus en se croyant drole!!!
Patience donc,il y a un cote pile et un cote face sur une piece de monnaie…
un jour ces parasites tomberont bien sur une personne aussi lamentable qu’eux pour taper la ou ça fait mal….au fait ces nazes peuvent ils se regarder dans une glace????
Mon père, Gaston Touraine, opérateur radio Air France, était en service ce jour-là à la station radio de Fort-de-France et a suivi le départ de ce Laté. Il perdit le contact radio quelques heures après le départ ; impossible de le retrouver, silence radio, l’avion avait disparu ! Que s’était-il passé ? Mystère. Cela lui fit une drôle d’impression de perdre ainsi un avion en mer ; cet événement le marqua profondément. Il nous en reparla plusieurs fois beaucoup plus tard.
Bonjour
Mon arrière-grand-mère (Léontine Theolad) effectuait cette traversée avec sa plus jeune fille (Sarah) d’après ce que m’a dit ma famille.
Le temps a passé, la mémoire s’efface et j’aimerais être certaine qu’elles
étaient à bord de ce vol ou est-ce une légende familiale ?
Savez -vous s’il est encore possible d’avoir la liste des 52 passagers de ce vol du numéro 6?
Merci par avance
Mme Thézé ariele.theze@sfr.fr
Bonjour,
La liste des passagers et membre d’équipage fût publiée dans la presse, est notamment dans « Le Franc-tireur » en date du 04 Août 1948.
Cette édition peut être retrouvée sur le site internet de la Bibliothèque Nationale de France :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4106490p/f3.item.r=La%20liste%20des%20membres%20de%20l.zoom
Mme Léontine Theolad et Mlle Sarah Theodac font hélas parties des victimes.
Bienn Cordialement,
Si l’information est vrai pourquoi n’a t-on jamais entendu parler de cela, d’autant plus qu’il parait d’après de ceux qui étaient nés à cette époque il y avaient des martiniquaise dans cet avion dont une famille martiniquaise que je tairai le nom qui avait escroqué bon nombre de martiniquais avec une vierge qui se prénommait la madone , les pauvres incrédules leur avaient donnés de l’argent des bijoux pour entendre plus tard que c’était une escroquerie, par la suite que l’avion avait disparu sans laisser de trace et que les mauvaises langues disaient que c’etait une punition de DIEU
Si vous vous étiez renseigné un tant soit peu, vous auriez appris que les sommes récoltées à l’occasion du pélerinage de cette statue de la Madone ont permis de financer la construction de deux églises, celle de Bellevue et celle de Josseaud qui abrite d’ailleurs cette fameuse statue.
Erreur, c’est un Rastacoère qui a fait une réapparition, nuance.
L’un des deux radios du bord s’appelait Etienne RENAULT, âgé de 28 ans à l’époque.
Ses parents l’attendent toujours dans le cimetière de Cailly en Seine Maritime.
Ce canular est de très mauvais goût. La disparition d’Etienne Renault a hanté toute mon enfance…
Il figure dans l’arbre généalogique de notre famille.
J’habite Nouméa et passe tous les matins devant l’aéroport de Tontouta, et aucune histoire d’un avion retrouvé sur les plages de tontouta (il n’y a pas de plage en sable )… je crois bien que c’est l’escale la plus longue qu’ait connue Air France… plus qu’à faire le plein de kerosen et c’est reparti !!!!
S’il ne s’agit pas d’un bête ( très bête ) canular, c’est une plongée hallucinante … dans « le Matin des Magiciens » !… Bilal ( « La Foire aux Immortels « , cycle « Nikopol » ) et « Hauteville House » ( Duval & Gioux ) sont battus à plate couture !… « Raison » de plus, l’hydravion réapparait alors que le Boeing malais s’est « évaporé » !…( Un clou chasse l’autre ?!…)
Y a-il du courrier à bord ? J’aimerais savoir, une bonne fois pour toutes, si Germaine veut se marier avec moi. Je commence à fatiguer.