Barcelone – Pour faire taire la polémique qui agite la classe politique française sur le déplacement du Premier Ministre Manuel Valls à Berlin afin d’assister au match de Finale de la Ligue des Champions du FC Barcelone, tout en prétendant que le déplacement était d’ordre professionnel, le Barça a décidé, généreusement, sous l’impulsion de son sponsor, de réunir la somme correspondante aux heures de vol de l’avion et de rembourser ainsi l’état français.

Ce geste de générosité devrait permettre d’apaiser les tensions au sein des courants politiques français qui s’entre-déchirent depuis quelques jours à propos des 9 personnes et du Falcon de la République qui ont permis le déplacement, avec l’argent des impôts des français, offrant aisni à Manuel Valls, ses deux fils et son entourage, la chance de pouvoir assister à la victoire du club espagnol contre la Juventus de Turin. La somme, toute symbolique et presque ridicule pour le club catalan, 15.000€, soit environ 11 minutes de salaires de l’ensemble des joueurs et du staff de l’équipe, a été collectée sur demande de Qatar Airways, principal sponsor du club et dont le P.D-G a été récemment décoré de la Légion d’Honneur par François Hollande. Bien que le gouvernement et le président de la République ont désespérément essayé de faire croire à un déplacement professionnel afin de rencontrer Michel Platini, président de la FIFA, personne n’a été dupe de la réalité des vraies raisons de ce trajet en avion entre Poitiers et Berlin, et le Qatar, grand ami de la France, n’a pas voulu laisser dans la panade un exécutif à l’agonie, sachant que celui-ci saurait lui rendre un jour avec générosité toute aide passée.

Un avion spécial va être envoyé à Barcelone afin de récupérer l’enveloppe et la somme qu’elle contient afin qu’elle soit remise au budget de l’état. Le Ministre des Sports, le Ministre du Budget et leurs entourages respectifs se rendront donc pour le temps d’un court weekend, du jeudi au mardi, dans la capitale catalane afin de procéder à la transaction et de remercier, comme il se doit, à la fois le club et les qataris.