L’avion bombarde une dernière fois les positions d’AQMI avant d’aller récupérer l’otage français
Actualités, Défense Aucun commentaire sur L’avion bombarde une dernière fois les positions d’AQMI avant d’aller récupérer l’otage françaisBamako – C’est une très grande nouvelle qui vient de parvenir aux rédactions françaises alors que nous apprenons la libération de Serge Lazarevic, le tout dernier otage français entre les mains d’AQMI, Al-Qaida au Maghreb Islamique, que des soucis de trésorerie du gouvernement français avait empêché d’être relâché auparavant.
François Hollande l’a encore répété, la France n’a pas payé de rançon pour sa libération, la France n’a jamais payé de rançon, ne paiera jamais de rançon et n’envisage pas même une seule seconde de payer une rançon pour la libération de ses otages. Peut-être le gouvernement a-t-il considéré devoir quelques compensations pour la pension complète de l’otage, ses frais de nourriture et de vêtements, les cigarettes et les apéritifs que les preneurs d’otage ont dû prendre à leur charge toutes ces années, mais, répétons-le haut et fort, la France n’a jamais accepté de payer le moindre centime pour une libération. Comme le dit le Président de la République, les preneurs d’otage finissant par avoir pitié de la situation économique de notre pays et, ne voulant pas nous faire perdre notre rang au sein de l’Union Européenne où nous sommes malmenés, nous rendent nos otages sans contrepartie, parfois même en s’excusant. Toutefois, plusieurs militaires stationnés sur place ont vraisemblablement pu observer l’avion qui est arrivé au Mali pour récupérer Serge Lazarevic et ont été stupéfaits de voir que quelques minutes avant l’échange, la France n’hésitait pas à bombarder encore les positions d’AQMI, montrant ainsi sa détermination à combattre ce mouvement terroriste jusque dans les derniers instants. De loin, les soldats n’ont pu reconnaître le calibre des bombes et admettent qu’elles n’ont pas fait énormément de bruit en touchant le sol mais saluent le courage du Ministère de la Défense qui, jusqu’au bout, montre la détermination des troupes.
Jean-Yves le Drian a admis que le dernier bombardement avait été effectué avec des armes non conventionnelles et qu’il ne pouvait en dire plus, le secret étant de mise. D’après quelques témoignages sous le couvert d’anonymat, il semble que ces projectiles soient en papier, verts, avec des chiffres dessus. Ces armes sont produites aux États-Unis et peuvent être stockées dans des coffres suisses pendant très longtemps sans perte d’efficacité.
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