Paris – C’est une des conséquences de la crise économique qui frappe les pays occidentaux et conduit de nombreuses personnes, chefs d’entreprises, stars de la télévision et du cinéma, à réduire leurs déplacements sur la surface du globe et qui fait que de nombreuses jeunes hôtesses de l’air, qui avaient suivi cette voie pour rencontrer de futurs riches maris, ne trouvent plus aujourd’hui de prétendants avec des finances à leur mesure.

Sonia (le prénom a été changé…) ne cesse de pester contre ces mesures d’économies qui font que les Premières Classes ainsi que les Classes Affaires, sont actuellement désertées par les voyageurs à haut potentiel. Autrefois, toutes ses collègues, d’un âge certain maintenant, ont réussi à attraper un passager dont le porte-feuille était bien garni après lui avoir fait passer son diplôme du ‘Mile High Club’ dans les toilettes. Parfois même à deux d’entre eux en une seule fois pour doubler ses chances. Aujourd’hui, malheureusement, avec cette foutue crise, les derniers hauts-revenus à voler voyagent essentiellement avec leurs femmes ou sont tellement sous pression qu’ils passent leur temps à travailler sur leur ordinateur avant de dormir quelques heures, qu’ils n’ont même plus le temps de regarder les fesses des hôtesses. Il ne reste qu’en Classe Éco où l’on sent les regards sur les parties charnues de l’anatomie mais pas question de fricoter avec un type qui a économisé toute l’année pour se payer un billet au tarif le plus bas et encore moins d’envisager d’en faire un mari. Si c’est ensuite pour continuer à travailler comme avant, autant faire serveuse dans un bar. Même les stars de cinéma se font rares et deviennent de plus en plus difficiles à attraper. Les plus riches voyagent en avion privé et évitent comme la peste les compagnies aériennes régulières, les moins fortunés ne se déplacent plus et se servent des moyens modernes de télévision pour faire des interviews sans avoir besoin d’être physiquement sur place.

Pourtant, Sonia n’est pas bêcheuse. Elle se parfume avec du parfum de luxe et porte en toutes occasions des sous-vêtements de grande marque afin de ne jamais rater l’occasion mais n’a, pour le moment, rien dégoté de mieux qu’un cadre supérieur dans la banque, juste propriétaire d’un petit appartement que lui a laissé sa femme après son divorce. Foutue crise.