Paris – C’est un des effets collatéraux engendrés par la fin de la grève des personnels navigants commerciaux de la compagnie aérienne Air France dont peu de gens se doutent mais qui recommencent à provoquer des inquiétudes parmi les maris volages qui savent dès à présent qu’ils devront à nouveau être très vigilants lorsqu’ils prendront leurs vols avec leur maîtresse ou une compagne illégitime.

Créé par une hôtesse de l’air qui avait eu la surprise de découvrir son mari, confortablement installé dans un fauteuil de Première Classe, filant le parfait amour avec sa meilleure amie, ce service, exclusivement destiné aux femmes, leur offre la possibilité de faire surveiller leur mari pendant un vol, court, moyen ou long-courrier. Le fonctionnement est très simple. Si vous avez des soupçons d’infidélité, vous enregistrez votre mari avec sa photo et ses principales caractéristiques ainsi que son numéro de vol sur une page Facebook dédiée et vous laissez faire l’organisation. Toutes les hôtesses prévues sur le vol recevront l’information sur leur téléphone portable avant le décollage de l’appareil et auront la charge de surveiller l’époux ‘hypothétiquement’ volage et toutes les personnes à qui il parle durant le vol. En cas de de tromperie avérée, un verre d’eau peut lui être ‘accidentellement’ renversé sur son pantalon au niveau de son entrejambe et, pour les cas les plus difficiles, l’indélicate gourgandine assise à ses côtés sera même déplacée sous un prétexte futile. Fonctionnant depuis plusieurs mois sur Air France, la créatrice de ce service fort utile pour les couples dont le mari voyage beaucoup, est déjà en pourparlers pour l’étendre à plusieurs compagnies aériennes partenaires. Le service ne coûte que quelques euros très vite rentabilisés en comparaison des tarifs d’un détective privé et les photos prises par les hôtesses elles-mêmes sont gratuites et publiées directement sur la page Facebook.

L’organisation, qui refuse de communiquer sur le nombre de ses membres, indique avoir déjà un beau tableau de chasse avec plus d’une centaine de maris infidèles au compteur. Prochainement, la startup envisage de fournir des services d’avocats pour le divorce afin de renforcer son modèle économique. Une souscription va être lancée sur le site spécialisé de crowdfunding #SpitSpitBangBang.