Londres – C’est avec stupeur que Mark Rastaman et Andrew Flanagan, deux pilotes de la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic Airways, ont appris qu’ils avaient été licenciés suite à la décision d’une commission de discipline qui leur reprochait, en substance, d’avoir dégueulassé tout l’intérieur d’un avion de la compagnie avec un tonneau inattendu effectué à quelques secondes d’un atterrissage pour épater des filles qui dansaient au milieu de la rampe d’approche.

L’incident a été gardé confidentiel par les autorités aéroportuaires mais les quelques quatre cents passagers qui se trouvaient à bord n’ont pas résisté longtemps à l’envie qu’ils ont eu de se plaindre du traitement qui leur avait été infligé alors que l’appareil était en courte finale avant de se poser à Londres. Sans que personne n’ait prévenu les voyageurs de retour de vacances, les pilotes ont effectué un tonneau qui a littéralement tout renversé à bord, boissons, vêtements, nourriture, enfants, livres et revues. Plusieurs passagers qui n’étaient pas attachés se sont retrouvés collés au plafond avant de revenir s’écraser au sol dans le tapis d’objets qui avaient volé en même temps qu’eux. L’ordinateur d’un passager est retombé sur la tête de sa voisine alors que le fond de café de celle-ci atterrissait sur le crane chauve du type de devant. Sa perruque, retrouvée deux rangées plus loin, a d’abord été prise pour un rat. Deux enfants en bas âge se sont envolés et sont retombés dans les bras de la mère de l’autre, provoquant une chamaillerie au moment de la restitution car l’un était plus beau et sage que l’autre et la maman la moins bien pourvue ne voulait plus le rendre. Un autre passager plutôt laid également ne voulait plus lâcher l’hôtesse qui lui était retombée dessus alors qu’une retraitée cherchait, quant à elle, à maitriser un steward récalcitrant qu’elle avait repéré depuis l’embarquement et avait cherché à coincer depuis le décollage. L’homme ne s’en est pas laissé compter et s’est débattu au point de laisser deux coquards de la taille des lunettes d’Audrey Pulvar à la vieille dame. Détails gênants pour cet avion en provenance du Nigéria, quelques fioles du virus Ebola ont été perdues dans l’acrobatie et n’ont toujours pas été retrouvées. Plusieurs femmes ont eu quelques difficultés à replacer leurs prothèses mammaires et ont provoqué quelques rires lorsqu’elles ont été vu en train de sauter sur place pour les faire redescendre au bon emplacement. Finalement, il n’y a pas eu de blessés hormis les quelques égratignures d’usage dans ce genre de circonstances et les employés du nettoyage ont dit ne pas avoir trouvé grand changement lorsqu’ils ont investi l’appareil, une fois les passagers descendus, afin de remplir leurs tâches quotidiennes. L’un d’entre eux a juste levé un sourcil circonspect lorsqu’il a vu une tache de café au plafond mais n’y a pas accordé plus d’attention qu’à l’habitude.

Les pilotes ont fait appel et demandé l’indulgence de la commission de discipline. Ils reconnaissent que lorsqu’ils ont vu les quatre filles, membres du groupe ‘The Flying Pussycats’ danser devant le nez de l’avion, ils n’ont pas résisté à la tentation de participer au tournage du clip et d’y faire une courte mais remarquée apparition. L’aviation civile britannique a mis en garde les pilotes contre d’éventuelles tentatives de copier ce comportement inapproprié surtout après l’apparition du «T’es cap, t’es pas cap! Challenge» sur Facebook où les co-pilotes défient leur commandant de bord.

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