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Révélations du livre de Valérie Trierweiler : Sarkozy voulait taguer l’Airbus présidentiel

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Villacoublay (Banlieue de Paris) – C’est une nouvelle fois dans les lignes du livre-brûlot de Valérie Trierweiler, ‘Merci pour ce moment‘ qui nous narre par le détails les mois passés aux côtés de François Hollande à l’Élysée, que nous apprenons, au détour d’un paragraphe très banal, que les services secrets français avaient intercepté l’ex-président Nicolas Sarkozy, alors qu’il tentait de pénétrer, de nuit, avec des bombes de peinture, sur le tarmac de l’aéroport militaire de Villacoublay afin de taguer l’appareil présidentiel qui y était parqué.

L’affaire avait été étouffée par le Château et plusieurs militaires présents cette nuit-là avaient reçu quelques promotions et médailles afin de garder le silence. François Hollande comptait se servir de l’incident pendant la compagne électorale pour sa ré-élection de 2017 à la tête d’un grand mouvement de gauche qui devait s’appeler «A l’avant-garde de l’arrière-garde» sensé rassembler tous ceux qui ne savent plus dans quel sens aller à gauche, à la gauche de la gauche, au milieu du centre de la gauche et au centre-droit de la gauche réformatrice. Malheureusement pour lui, encore une fois, son ex-compagne Valérie Trierweiler lui a soufflé la politesse et a révélé cette malencontreuse affaire tragi-comique. L’ex-président Nicolas Sarkozy, qui avait appris que Valérie Trierweiler souhaitait récupérer la machine à café et le four à pizza de l’Airbus présidentiel, avait conçu le projet de les démonter avant de s’en emparer. Pour ce faire et pour masquer son forfait, il avait organisé une fausse tentative d’intrusion laissant croire que des tagueurs étaient venus maculer de peinture l’appareil durant la nuit avec le slogan discret ‘Nicolas revient !’. La présence d’une grosse berline noire le long de la clôture, avec à l’intérieur Carla Bruni-Sarkozy assise à l’arrière, au volant Brice Hortefeux, et Patrick Balkany coincé dans les barbelés à quelques distances de là, ainsi que la présence sur les lieux d’un petit escabeau devant une clôture de moins d’un mètre, a immédiatement alerté le service de garde et le commandement de la base qui a appelé la Présidence. Les ordres ont été donnés d’oublier cette affaire d’état qui était alors restés secrète jusqu’à la sortie du livre, dont la suite ‘Pan sur ta gueule‘ est en cours de relecture.

Jean-François Copé a nié les accusations portées contre Bygmalion qui le soupçonneraient d’avoir acheté les bombes de peinture pour 5.000 euros chaque. Il a affirmé qu’elles avaient été acquises pour beaucoup moins, environ 3.500 euros, et quand les enquêteurs lui ont demandé l’utilisation qu’il comptait en faire, il avait répondu que c’était pour un match de football entre l’UMP et l’UDI afin que les arbitres puissent marquer la limite que devait respecter le mur à chaque coup-franc. Quand ces mêmes enquêteurs lui ont demandé pourquoi autant de peinture, il a juste répliqué que les coups-bas dans ces matchs-là sont nombreux et qu’il y a beaucoup de fautes commises.

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