Londres – Personne ne sait ce qui a pris Edita, 62 ans, nous l’appellerons Edita car elle n’a pas voulu que son nom soit livré en pâture au public, lorsqu’elle a attaqué une hôtesse de l’air de la compagnie britannique Thomson Airways pendant son vol retour de Hammamet en Tunisie. Celle-ci n’a pas voulu lui servir à boire et Edita qui avait déjà fortement épongée sa peur de l’avion avec force de cocktails avant le départ, n’a pas supporté qu’on lui refuse un dernier verre avant d’atterrir. Elle a alors attaqué la jeune hôtesse après avoir frappé sa voisine de siège qui ne voulait pas la laisser passer.

Voyant que les gifles ne suffisaient pas, Edita a alors défait sa jambe artificielle pour frapper l’impudente qui avait osé lui dire non et la corriger de l’affront qui lui fut fait devant tous les autres passagers. Elle en a profité pour frapper également le petit jeune qui l’avait doublé à l’embarquement et lui avait jeté un regard compassionnel devant ses difficultés à marcher. Le steward qui était venu défendre sa collègue en a également pris un bon coup dans l’entrejambe pour faire la démonstration que lorsque l’on tient sa jambe à deux mains, il est plus facile de viser les parties les plus sensibles des hommes. Mais Edita avait dû renoncer à son équipée vengeresse lorsque d’autres passagers sont venus prêter main forte pour lui faire rendre gorge. Elle en avait bien mordu un ou deux mais avait dû ensuite abandonner la partie.

Arrêtée par la sécurité à son arrivée à Londres où l’avion s’était posé après son déroutement, Edita a été transférée à Edinburgh et son appartement perquisitionné. La police est tombée sur son arsenal de jambes artificielles avec lesquelles elle attaque toutes les personnes qui se mettent en travers de son chemin, pour celles qui ne vont pas trop vite. Edita a réussi toutefois à donner un coup de jambe au chien policier qui était venu renifler son appartement mais a été vite maîtrisée et remise en prison. Son arsenal a été saisi et placé sous scellés. Le parlement britannique envisage de faire une loi pour déclarer tout membre artificiel comme une arme dès lors qu’il est soulevé plus haut que la taille. Edita serait ainsi une des premières à en faire les frais.