Washington – Le scoop a été obtenu par une chaine de télévision allemande lors d’une interview du Président américain Barack Obama qui a accepté, pour la première fois, de montrer les preuves qu’il détenait et qui démontrent très clairement l’implication des séparatistes pro-russes aidés de soldats russes, dans le tir meurtrier du missile Buk qui a abattu le Boeing 777 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines.

On le savait déjà mais la démonstration a été faite de manière éclatante. Ce ne sont pas des images satellites, ou des photographies prises par des drones sur le champ de bataille qui ont alerté les services secrets américains mais bien un témoignage humain indiscutable qui démontre très rigoureusement que le missile a été tiré par une batterie de missiles Buc par des opérateurs pro-russes, aidés de soldats russes venus spécialement depuis l’autre côté de la frontière afin de les assister. Le dessin, œuvre d’une petite fille de six ans, d’origine ukrainienne, qui habite le petit village de Snezhnoye, que Barack Obama a montré à l’équipe de télévision afin de faire la démonstration des allégations que portent le gouvernement américain. On y voit très clairement un groupe de personnes rassemblées à côté d’un renard, qui symbolise la batterie de missiles 9K37 Buk (SA-11) et ses servants, un rond jaune dans le ciel représentant l’avion qui vient d’exploser et des villageois qui dansent, exprimant leur joie de voir, ce qu’il croient être, un avion de chasse ukrainien abattu.

Conscient que ce dessin les accusait, les séparatistes pro-russes ont tenté de le faire disparaitre mais la résistance pro-ukrainienne s’en est emparé avant de le faire parvenir aux autorités légales de Kiev qui l’ont immédiatement donné à l’ambassadeur américain. Les États-Unis détenaient là une preuve terrible de l’implication de Moscou dans cette catastrophe humaine que fut le crash de l’avion de Malaysia Airlines. Vladimir Poutine indique, de son côté, détenir deux dessins de deux autres petites filles qui prouvent l’exact contraire. Ils doivent être présentés prochainement au conseil de l’ONU.