Paris – Dans la lignée de la récente visite à Londres du Président François Hollande afin de rencontrer son homologue David Cameron sur l’Irak, une idée novatrice vient de se manifester pour doter la capitale d’un troisième aéroport, principalement réservé à la clientèle d’affaires se déplaçant souvent entre la City et la capitale française et prête à payer plus pour économiser sur son temps de trajet. Cet aéroport serait confié à un opérateur privé indépendant qui n’a pas encore été désigné mais les prétendants sont nombreux et les dossiers actuellement en cours d’analyses et d’évaluation sur le bureau du Ministre des Transports avant qu’une validation ne soit officiellement donnée par l’Élysée.

La nouvelle Maire de Paris, Anne Hidalgo, ainsi que Jean-Paul Huchon, le Président socialiste de la Région Ile-de-France, n’ayant rien à refuser à François Hollande, il est de plus en plus question que le projet de réhabilitation du quartier Nord-Est, boulevards Ney et MacDonald, devienne un aéroport de petite taille, tout comme le concept déjà rodé de l’aéroport international City Airport de Londres, installé sur la Tamise, afin que de petits avions, en provenance des proches capitales européennes, puissent se poser dans les limites de Paris, à deux pas du périphérique et des voies ferrées menant Gare du Nord et Gare de l’Est. Contrairement à la piste londonienne qui permet l’usage d’avions à réaction, la nouvelle piste parisienne ne pourra accueillir que des avions turbopropulseurs compte tenu de sa faible longueur et des mesures anti-bruits destinées à préserver le voisinage. Une couverture de ces voies seraient alors effectuée afin d’accueillir le parking avion ainsi que les divers bâtiments administratifs. Le centre de Paris ne serait plus qu’à quelques minutes pour les hommes d’affaires européens, le quartier de la Défense à un quart d’heure et Paris-Plage à quelques brasses.

Le Président François Hollande a déjà prévu que l’aéroport se nommerait Julie Gayet International et qu’il y aurait deux terminaux, respectivement appelés, l’un au sud, Ségolène Royal, l’autre, au nord-est, Valérie Trierweiler. Un comité de défense du site s’est déjà créé sous l’égide de Nathalie Kosciusko-Morizet dénonçant déjà le bruit et les nuisances qui ne manqueront pas. L’entourage de l’ex-Président Nicolas Sarkozy a déjà fait savoir qu’en cas de victoire du candidat en 2017, l’aéroport serait renommé Carla Bruni International et les deux terminaux Cécilia Attias et Anne Fulda. Un parc devrait également être créé afin que les parisiens puissent venir observer les avions décoller et atterrir. Rachida Dati a demandé à ce qu’il porte son nom.