Kuala Lumpur (Malaisie) – Après l’échec rencontré par les familles qui souhaitaient lever la somme de 5 millions de dollars grâce à la société de ‘crowdfunding’ Indiegogo et qui n’ont finalement obtenu que 92.000 dollars après plusieurs semaines, celles-ci ont décidé de financer la recherche de l’appareil de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, en faisant, cette fois-ci, appel au sens commercial le plus simple qui anime tout consommateur, l’envie d’acheter des souvenirs qui aient une signification d’une part, et une utilité, d’autre part.

PROFITER DES TOURISTES ÉTRANGERS POUR VENDRE LES SOUVENIRS

Plusieurs sociétés chinoises ont déjà répondu à l’appel d’offres et ont fourni les premiers échantillons destinés à la vente de souvenirs commémoratifs de la disparition dans l’Océan Indien du Boeing 777 en mars dernier. Pour le moment, seules quelques peluches et des ‘magnets’ ont été sélectionnés par nul doute que dans un futur très proche, le comité formé par quelques membres des familles, va élargir la production à des objets plus rémunérateurs comme des tee-shirts, des serviettes de bain ou encore des bikinis tous marqués avec le logo de la Malaysia Airlines et le numéro de vol MH370. La fabrication a déjà commencé, alors que l’été début en Europe, permettant ainsi de profiter de cette période pour sensibiliser les touristes à la peine des familles et à leur permettre, en achetant quelques souvenirs, de les aider à offrir une somme importante à toute personne pouvant apporter des éléments permettant de retrouver l’épave ou du oins, sa localisation précise.

LA CHINE SE DIT PRÊTE À UN SURCROIT DE PRODUCTION

Les autorités australiennes qui coordonne les travaux, bien que la disparation n’ait pas eu lieu dans leurs eaux territoriales, ont déjà plus ou moins fait savoir qu’elle espérait également toucher une part des bénéfices engendrés, pour pouvoir diminuer très légèrement l’importance des frais déjà engagés et qui s’estiment à plusieurs milliards de dollars, australiens toutefois, un moindre mal, pour le temps déjà passé et les années à venir et d’éventuelles opérations de renflouage à très grande profondeur. Le gouvernement chinois, dont les nationaux représentaient l’essentiel des passagers a déjà fait savoir que ses usines continentales étaient prêtes à accueillir les pics de production qui résulteraient de la fabrication de ces souvenirs.