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DS IIIR

Pour les Journées du Patrimoine, Citroën va exposer exceptionnellement la DS IIIR à réaction de 1965

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Paris – Citroën ne l’avait plus sortie depuis 52 ans et avait soigneusement caché jusqu’à son existence, même à ses employés de l’époque mais a décidé, pour fêter le retour aux affaires de Nicolas Sarkozy et les Journées du Patrimoine, d’exposer un modèle unique qui avait été construit pour et sur demande du Général de Gaulle après qu’il ait échappé miraculeusement à l’attentat du Petit Clamart.

A l’époque où les avions à réaction civils étaient encore rares et où Dassault construisait son premier avion de chasse Mirage III, l’idée était venue à l’entourage du Général, afin de lui faire éviter les risques d’un autre attentat des partisans de l’OAS, de faire fabriquer une Citroën DS à réaction de façon à ce que le Président puisse se déplacer, non seulement rapidement, mais également en toute sécurité. La DS fut le modèle choisi puisque c’était le véhicule préféré du Président et que la marque avait une aura de technologie et d’innovation gagnée avec la 2CV, succès de l’époque. En grand secret, les ingénieurs Dassault et Turboméca ont alors travaillé en étroite collaboration avec ceux du constructeur automobile pour mettre au point ce véhicule pour le moins exceptionnel et totalement incroyable. L’engin fut équipé de deux ailes repliables, de deux Marboré VI, un turbo-réacteur à compresseur centrifuge, chambre de combustion annulaire avec injection rotative de carburant, et tuyère d’éjection fixe sans dispositif de post-combustion développant 480 kilos de poussée chacun. La DS IIIR, pouvait rouler sur route et atteindre les 280 km/h au sol et près de 450 km/h en vol, avec une autonomie de 400 km en roulant et 200 en volant. La mise au point fut extrêmement délicate, les commandes étant difficiles à contrôler, et pour que le secret soit conservé le plus longtemps possible, les essais étaient maquillés en prouesses de cinéma. Personne n’a oublié cette DS volante au volant de laquelle s’enfuyait Fantomas sous les yeux du Commissaire Juve. Peu de gens étaient au courant qu’à son volant se trouvait un pilote d’essais et tout le monde a cru à un truquage et une simple maquette lorsque le film est sorti. En 1965, trois ans après l’attentat, le véhicule était enfin prêt mais le Général de Gaulle était alors plus préoccupé par sa réélection et négligea cette Citroën qui fut remisée dans un garage de l’Élysée avant de rejoindre, cachée sous une bâche, un entrepôt de la marque automobile où étaient entreposés tous les modèles qui n’ont jamais eu d’existence aux yeux du public. Si vous êtes autorisé à pénétrer dans ce saint des saints, vous pouvez y voir une 2CV à huit roues, la Traction Avant 22 avec mitrailleuses pour l’armée ou encore une AX Cabriolet avec moteur Ferrari.

A l’occasion des Journées du Patrimoine 2014, vous pourrez voir cette exceptionnelle DS à réaction, même entendre le bruit du réacteur, si vous vous rendez au Musée de l’Aviation installé à côté des pistes du Bourget. Elle ne volera pas car son unique pilote n’est plus de ce monde mais vous pourrez admirer ce modèle unique de voiture à réaction volante comme personne au monde n’en a encore fait. Arnaud Montebourg aurait été fier de la technologie française s’il avait été ministre à l’époque. Demandez au guichet un ‘billet pour la salle de la DS’, c’est gratuit.

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