Paris – Plusieurs avions de plusieurs compagnies aériennes britanniques qui se sont posés depuis ce matin sur des aéroports continentaux européens ne repartiront pas avec les passages du vol retour après que les pilotes et l’équipage aient décidé de demander un asile politique suite le vote anglais sur le BREXIT qui s’est conclu sur la victoire du camp des partisans du ‘Leave’.

C’est la panique à Roissy depuis tôt ce matin, à peine quelques minutes après l’annonce du BREXIT. A peine posés, plusieurs pilotes ont demandé à être parqués dans des endroits isolés de l’aéroport et ont entrepris de dégonfler les pneus de leurs appareils. Interrogés par la police, les équipages ont demandé à bénéficier de l’asile politique et aéronautique comme le prévoient les lois internationales. C’est le très fameux article 834, alinéa 22, codicille 5, qui prévoit que l’équipage d’un avion ayant fait défection d’un pays où leur vie était en danger, puisse se placer sous la protection d’un des états membres de l’Union Européenne. Plus couramment utilisé pour accueillir des pilotes d’avions de chasse fuyant l’ex-union soviétique ou autre contrées totalitaires, le gouvernement français, qui venait d’apprendre les résultats du référendum britannique sur BFMTV, n’a eu d’autres solutions que d’accepter l’arrivée de ces migrants d’un nouveau genre. Actuellement, plusieurs avions de British Airways, Monarch et EasyJet, qui avaient Londres pour destination, se déroutent vers Paris, Madrid, Francfort et Rome. Une cellule d’accueil psychologique des passagers a été mise en place à Roissy afin de les aider à surmonter l’énorme choc d’apprendre au petit matin qu’ils allaient devoir rejoindre un centre de rétention préalablement à leur retour au Royaume-Uni. Mélangés aux Syriens, aux Irakiens et autres nationalités du Moyen-Orient, ils seront ensuite renvoyés dans des semi-remorques polonais.

Décidé à soutenir le Royaume-Uni en ces temps difficiles, François Hollande a exigé que, ce matin, le petit-déjeuner de son conseil d’urgence soit exclusivement composé avec des produits anglais. Il y aura donc du thé, des scones, des pancakes, des muffins, du bacon frit et de la confiture d’oranges. Une décision sera prise par le Président dès l’heure de midi afin de savoir s’il va aller rencontrer la Chancelière allemande en train ou en avion afin de connaître ce qu’elle aura décidé pour l’Europe et comment il devra gérer les conséquences du BREXIT.