Licenciée pour tenue non-conforme, l’employée porte plainte contre l’aéroport d’Orly

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Licenciée pour tenue non-conforme, l’employée porte plainte contre l’aéroport d’Orly

Actualités , par Capitaine Caserne Aucun commentaire

Orly – Une employée qui travaillait sur le tarmac de l’aéroport international d’Orly a été récemment licenciée pour le motif qu’elle n’avait une tenue réglementaire de sécurité pour se déplacer sur les parkings et qui a été licenciée pour cette raison, a décidé de porter plainte.

Malika D., embauchée en juin de l’année dernière, était encore ces derniers mois très bien notée par ses supérieurs et effectuait un très bon travail si l’on en croit la Direction du Personnel qui vient pourtant de la licencier. Il semble que la jeune femme de 28 ans ait dernièrement décidé de changer son équipement de travail afin de se conformer à ses préceptes religieux et, malgré les nombreux avertissements de la direction à ce propos, n’a pas voulu revenir en arrière et remettre la veste règlementaire. Licenciée sans indemnité, elle a engagée une procédure contre l’aéroport qui lui reproche de ne plus porter une tenue de travail qui permettre qu’elle puisse être employée en toute sécurité au guidage des avions au sol. Maitre Laarbi B., qui représente la jeune femme, s’étonne de ce motif alors qu’il est totalement visible, par quiconque veut le voir, que Malika a, au contraire, amélioré la visibilité de sa personne en augmentant les surfaces réfléchissantes permettant aux conducteurs d’engins et aux pilotes d’avion de mieux la voir, même dans des environnements sombres ou durant des conditions météorologiques difficiles.

Le tribunal prud’homal d’Orly doit se prononcer très prochainement mais Maitre Laarbi B. ne compte pas en rester là et pense amener l’affaire devant des instances plus administratives afin que ce genre de décisions de licenciement qu’il juge iniques, ne puissent plus être prises à l’avenir. Les représentants des syndicats de personnels au sol n’ont pas souhaité répondre aux questions de notre journaliste car ils avaient piscine.