Paris – Pendant trois heures ce lundi matin, les clients de la compagnie aérienne française Air France n’en sont pas revenus alors qu’ils pouvaient effectuer des réservations sur l’ensemble des vols de la compagnie à des prix défiant toute concurrence, des allers-retours Pékin à 15,22€, vers Sydney à 16,05€ et une carte d’abonnement annuelle sur toutes les lignes intérieures de la compagnie à 0,53€ plus un timbre pour l’envoi de la carte.

Après avoir cru être piraté par une organisation terroriste, finalement, le service informatique de la compagnie s’est rendu compte que quelqu’un avait piraté le mot de passe ‘123456’ qui verrouillait l’accès au site de réservations et s’était amusé à changer librement les tarifs directement dans la base de données. Ce sont ainsi plusieurs milliers de billets d’avion qui ont été réservés alors que cette opportunité se communiquait à la vitesse de l’éclair sur les réseaux sociaux. Un grand nombre de ces billets se sont ensuite retrouvés sur les principaux sites de vente en ligne avec des augmentations substantielles des prix. Les informaticiens de la compagnie aérienne française ont cru à une attaque de leurs principaux concurrents qui auraient ainsi voulu déstabiliser la compagnie mais après une âpre enquête de police, c’est finalement un gamin de 11 ans et demi qui a été arrêté après l’identification de son adresse IP par les enquêteurs spécialisés. Il comptait seulement acquérir deux billets pour lui et sa petite copine mais les choses lui ont échappé et c’est tout le site de réservations qui a vu ses prix divisés par 100 ou 200 suivant les circonstance.

Ne pouvant contester les prix dont ont bénéficié ses clients qui ont allègrement profité de l’opportunité, Air France a déclaré que les salaires des personnels de la compagnie seraient également divisés par les mêmes valeurs le temps que tous les billets aient été honorés et les vols effectués. Le syndicat des pilotes exige que les familles des pilotes puissent bénéficier de ces mêmes tarifs en lieu et place des habituelles réductions de 50 à 80% qu’ils estiment pas suffisantes en ces temps de crise.