Après l’accident, la ville de Tours exige de l’armée qu’elle utilise les nouveaux appareils d’entraînement prévus
Actualités, Défense Aucun commentaire sur Après l’accident, la ville de Tours exige de l’armée qu’elle utilise les nouveaux appareils d’entraînement prévusTours – Serge Babary, le maire de la ville de Tours, ne tient pas à épiloguer trop longuement sur l’accident d’un AlphaJet qui s’est écrasé sur un centre de handicapés, la base aérienne étant une grande pourvoyeuse d’emplois indirects contribuant à la prospérité économique de la cité, mais demande maintenant, expressément, que les pilotes et élèves utilisent les nouveaux appareils d’exercice fournis par le Ministère de la Défense voici quelques mois à l’occasion d’une journée Portes Ouvertes.
Plus sûrs en termes de sécurité, moins gourmands en carburant et surtout, moins bruyants que leurs équivalents volants, ces nouveaux appareils, dont l’apparence extérieure ressemble en tous points à un véritable avion de chasse, et qui doivent permettre la formation des élèves-pilotes dans de meilleures conditions, ont été développés par les services d’armement français afin de répondre à un besoin impératif de restriction budgétaire. Le traditionnel avion d’entrainement qu’est l’AlphaJet arrive à bout de potentiel et les observateurs ont remarqué depuis fort longtemps qu’aucun autre appareil de formation n’avait été mis en chantier par les bureaux d’études. Il n’en fallait pas plus pour comprendre que le ministère souhaitait privilégier les nouveaux équipements avant toute chose et c’est sur ce point que le maire a voulu insister lorsqu’il a rencontré le colonel, commandant la base aérienne 705 de Tours. Le haut gradé n’a pas été particulièrement satisfait de cette demande mais a reconnu que les nuisances de l’école de chasse venaient à embêter de plus en plus de monde dans la région et que recentrer la formation vers des appareils moins bruyants car équipés de pots d’échappement à silencieux, ne pouvait que redorer le blason de la base que le récent accident avait quelque peu terni.
Les personnels et les malades du centre de handicapés ont accepté de venir aider les militaires à la mise en oeuvre des nouveaux appareils et vont faire quelques dessins sur les carlingues afin de montrer qu’ils ne sont pas fâchés contre les soldats. Ces nouveaux appareils d’entrainement sont équipés avec des petites roulettes amovibles que l’on peut enlever une fois le futur pilote familiarisé avec son engin.
Laisser un commentaire