Les douaniers chanceux tombent par hasard sur un trafiquant d’objets historiques
Actualités, Transport Aucun commentaire sur Les douaniers chanceux tombent par hasard sur un trafiquant d’objets historiquesBruxelles – Les services de la douane belge sont très fiers d’avoir pu appréhender, presque par hasard, un des plus gros trafiquants d’objets historiques et religieux alors que l’homme s’apprêtait à quitter l’aéroport international Zaventem de Bruxelles avec ses bagages dans lesquels il avait dissimulé une unique sculpture d’une valeur inestimable.
Edouard Vlaminckx, douanier depuis une trentaine d’années, chef de la brigade de surveillance et d’observation au poste frontière de l’aéroport de Bruxelles n’en revient toujours. A l’arrivée du vol en provenance du Chili de la compagnie nationale SN Brussels Airlines, il a remarqué un passager dont le sac présentait quelques particularités surprenantes. En effet, l’homme, d’une cinquantaine d’années, d’une nationalité extra-européenne, n’était équipé que de trois roulettes, la quatrième semblant avoir été arrachée. Edouard s’est alors approché et a voulu soulever le sac afin d’en soupeser le poids. Il pensait très certainement à un trafic de drogues ou encore d’or et voulait se rendre compte de visu du contenu du bagage. Il avait bien remarqué un autre sac, juste à côté, appartenant à un autre passager, avec ce qu’il avait pris pour un caillou qui avait dû être ramassé sur une plage et rapporté en souvenir mais n’y avait pas porté beaucoup d’attention. Et c’est à ce moment que ce deuxième sac lui est tombé sur le pied, lui provoquant une violente douleur. Son collègue, Amédée Deceuninkx, s’est précipité pour l’aider et en soulevant ce sac avec cette étrange gros galet anodin, ont vu le propriétaire du bagage décamper en quatrième vitesse. Intrigués, les deux gabelous ont alors alerté la sécurité de l’aéroport qui a intercepté le passager avant de l’arrêter afin qu’il soit interrogé dans les locaux de la brigade. Et c’est là qu’ils ont compris qu’ils venaient de mettre la main sur un trafiquant d’objets qui ramenait, en contrebande, une tête de moaï de son séjour sur l’île de Pâques. Edouard et Amédée n’auraient jamais imaginé qu’un morceau de pierre pouvait avoir une telle valeur et se sont bien gardés de dire qu’ils avaient vu, chaque semaine, depuis au moins trois mois, ce type passer avec à chaque fois une grosse pierre de ce genre dans son sac. Surtout maintenant qu’ils ont eu une médaille pour leur bravoure.
Ils n’ont pas non plus parlé de la farine qui s’était échappée du premier sac qu’ils voulaient contrôler. Le capitaine aurait été surement fâché que ses deux meilleurs limiers salissent par mégarde le sol de l’aéroport en effectuant une banale vérification. Edouard et Amédée ont promis de continuer à ouvrir l’œil, et le bon. Les trafiquants vont devoir éviter Bruxelles maintenant.
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