Perdu dans le brouillard parisien, l’avion de tourisme se pose sur une tour de la Défense
Actualités Aucun commentaire sur Perdu dans le brouillard parisien, l’avion de tourisme se pose sur une tour de la DéfenseCourbevoie – C’est un quasi-miracle qui est arrivé le week-end dernier lorsque Jean-Michel Tournier a réussi à se poser sur une des tours de la Défense alors qu’il s’était perdu au-dessus de la région parisienne avec son petit avion et qu’il ne pouvait plus voir le sol à cause d’un épais brouillard.
Jean-Michel ne savait plus guère où il se trouvait et voyait le niveau de sa jauge de carburant descendre à un niveau qui lui imposait de devoir se poser très rapidement avant de tomber en panne sèche. Il avait décollé du petit aérodrome de Toussus, dans l’ouest parisien et avait prévu de se rendre à Pontoise. Mais malheureusement pour lui, sitôt après le décollage, il s’était rendu compte qu’une épaisse couche de brouillard noyait totalement cette partie de la région et qu’il n’était plus capable d’apercevoir le moindre repère au sol. Et, comme beaucoup de pilotes de tourisme, il ne savait voler que de cette manière avec son petit avion à deux places, en se dirigeant visuellement à partir d’une carte. Après avoir erré durant une bonne heure à essayer de trouver une ouverture dans le brouillard qui lui aurait permis de trouver son chemin, il a fini par remarquer une surface de couleur verte, qu’il a prise pour une piste gazonnée et s’est résolu à s’y poser, ne pensant plus que d’autres solutions étaient envisageables pour sa survie à brève échéance. Après s’être parfaitement aligné dans l’axe de cette bande verte devant lui, il a ralenti au maximum et s’est posé. Il a dû freiner avec intensité car la longueur de la piste était très peu importante et il a eu peur de se planter dans une clôture ou des arbres s’il allait trop loin avec son appareil. Il a aussi prié très fort pour ne pas trouver une vache sur sa trajectoire. Finalement, une fois le moteur arrêté, Jean-Michel ne s’est pas aperçu tout de suite de plusieurs détails insolites autour de lui et ce n’est que lorsque les vigiles de la Tour 77 de la Défense se sont emparés de sa personne afin de l’immobiliser, qu’il a compris qu’il ne devait pas avoir atterri sur un terrain d’aviation normal. Sans doute chez les militaires, pensa-t-il.
Le nez dans ce qu’il croyait être du gazon lorsque les policiers sont venus le menotter, il a enfin compris qu’il venait de se poser sur une moquette prévue pour une réception qui devait se dérouler au sommet d’un toit, au 47ème étage d’une tour. Il a passé 72 heures en prison avant d’être lavé des charges de terrorisme qui pesaient sur lui et son atterrissage acrobatique. Il n’échappera toutefois pas à l’amende qui sera le prix de sa négligence et devra payer de sa poche l’entreprise qui viendra descendre son avion jusqu’au sol. Jean-Michel avait bien proposé de redécoller du sommet une fois le brouillard dissipé mais l’autorisation lui a été refusée.
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