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ESA

Il écrit à l’Agence Spatiale et propose d’aller dans l’espace avec du Mentos et du Coca

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Marseille – Gilbert ne se souvient pas très bien de ce qui a guidé sa main ce soir-là, ni si c’était entre la deuxième bouteille de pastis ou la troisième qu’il a pris cette décision folle de devenir spationaute et de proposer à l’ESA, l’Agence Spatiale Européenne, d’aller dans l’espace avec un moyen de propulsion surprenant, totalement innovant et de surcroît, très économique.

Gilbert ne se souvenait même plus d’avoir écrit à Antonio Fabrizi, le Directeur des Lanceurs de l’ESA, et ce n’est que lorsque celui-ci lui a gentiment répondu quelques semaines plus tard, qu’il s’est remémoré son projet et fut quand même déçu de voir que sa proposition n’avait pas été accueillie avec la bienveillance qu’il aurait aimé qui lui soit portée. Si, comme ses essais l’avaient démontré, une dizaine de pastilles de Mentos dans une bouteille de Coca pouvait propulser celle-ci à une dizaine de mètres de hauteur, il suffisait de multiplier les quantités par le nombre de mètres de la distance à atteindre et la chimie faisait le reste. D’ailleurs, la lettre indiquait bien que cette réaction chimique n’était pas étrangère à l’ESA. Sans doute avaient-ils été effrayés par le volume de Coca-Cola à stocker ainsi que les tonnes de pastilles de Mentos à produire. Gilbert avait même été jusqu’à transmettre dans son courrier les éléments de preuve qui démontraient que la réaction se faisait quasi-instantanément et ne comprenait pas la phrase «mais il faut nous croire lorsque nous disons qu’il ne peut y avoir d’application pratique à cette réaction chimique dans le cadre de notre travail» puisque leur travail était justement de propulser des fusées en orbite. Les indiens avaient réalisé une mission sur Mars pour une somme modique, Gilbert ne comprenait pas pourquoi, lui qui amenait de meilleures économies encore, il était ainsi traité, sans égards. Quand à ce Buzz Aldrin, qui devait être un frère ou un cousin de Buzz l’Éclair, il ne se se souvenait pas d’en avoir entendu parler dans Toy’s Story. Gilbert se promis de regarder encore une fois le film avec plus d’attention. En tous cas, il s’est juré de refaire ses calculs et de soumettre à nouveau son projet à l’ESA. Il y a bien un moment où à un autre où ils comprendront enfin qu’ils ne sont pas les seuls à cogiter sérieusement.

En attendant, Gilbert s’est remis sur un ancien dossier qu’il conservait chez lui depuis longtemps et qui lui tient tout autant à cœur. La SNCF avait déjà refusé sa locomotive à élastique auparavant mais maintenant, il a amélioré le système et fabriqué un double élastique auto-enroulant. Quand l’un se détend et entraîne les roues du train, en même temps, il enroule le deuxième qui prend ensuite la relève. Une sorte de mouvement perpétuel.

Lisez ici la lettre reçue par Gilbert

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