Ivre, le pilote de chasse se pose sur le porte-avions dans le sens de la largeur
Actualités, Défense 10 commentaires sur Ivre, le pilote de chasse se pose sur le porte-avions dans le sens de la largeurMer d’Oman – C’est à la fois un exploit et une totale folie qui ont été réussis par ce pilote de l’aéronavale américaine sur son chasseur F-18 lorsque, rendu comme ivre par un débit d’oxygène réglé à 100%, il a décidé de se poser, non pas dans le sens de la longueur mais dans celui de la largeur sur le porte-avions de son escadre.
Les chiens jaunes, qui travaillent sur le pont, n’en reviennent toujours pas. Alors que le USS George H.W. Bush, qui croisait en mer d’Oman afin de soutenir certaines opérations en Irak contre les djihadistes d’ISIS, un pilote de la VFA-31, Strike Fighter Squadron 31, les ‘Tomcatters’, aux commandes de son F/A-18E Super Hornet, qui s’en revenait d’une mission de protection et de surveillance, n’avait pas vu que le débit d’oxygène de son masque était placé sur 100%. Rendu ivre par cette trop grande concentration qu’il respirait, il a décidé, contre toute raison, de ne pas se poser dans le sens habituel sur son porte-avions, mais de tenter un appontage dans le sens le plus petit, celui de la largeur. Le central opérations, les officiers d’appontage et toutes les personnes présentes sur le pont à cet instant ont bien tenté de lui faire comprendre que c’était impossible et que la dernière fois qu’un pilote avait essayé, il s’était retrouvé dans l’eau, le Flight Commander Morisson, n’a écouté personne. A la radio, les quelques personnes qui ont eu contact avec lui ont tout de suite compris qu’il n’était pas dans son état normal et qu’ils ne parviendraient pas à le raisonner aussi, ils ont essayé de l’aider du mieux qu’ils ont pu. Comme à l’entrainement, le pilote s’est présenté par le travers, tous les volets et aérofreins sortis et a touché des roues à quelques centimètres du bord. Le freinage a été très violent et l’appareil, malgré sa vitesse résiduelle encore importante, s’est arrêté à quelques centimètres de l’autre bord dans un bruit infernal. Le Flight Commander a coupé le contact, éteint le réacteur après avoir replié les ailes et s’est endormi sur son siège.
C’est le pacha du bâtiment, l’Amiral Van Horn, lui-même qui est venu le réveiller et le féliciter. Avant de le faire mettre aux arrêts. Dans sa cabine, gardée par un Marines, le Flight Commander, a reconnu que c’était l’atterrissage le plus difficile qu’il ait fait de toute sa carrière. Et que c’était bien la première fois qu’il se posait sur un porte-avions dont la piste était aussi courte mais étonnamment très large. Tout le monde attend avec impatience que l’effet de l’oxygène se soit dissipé. Depuis, son avion a été enlevé, il gênait les catapultages.
10 commentaires
Voila, un moyen parfaitement efficace de gâcher des mots pour rien.
Comment peut t’on mettre de telles conneries et faire passer les pilotes pour des incompetents.lamentable
Et pourquoi pas direct au hangar ????
Il aurait pu se poser directement dans le hangar (via l’ascenseur latéral avant) cela aurait évité de la manutention sur le pont d’envol pour les » Chiens Jaunes » ……..
c’est un poisson d’avril ??
belle histoire mais j’ai des doutes,comment arrêt un f18 par le travers et sans brins???
On se demande qui est ivre dans l’histoire, le journaliste ou le pilote 😉
Mais bien sûr, le prochain posera directement sur un ascenseur du porte avions.
Ah oui mais bien sûr, il a accroché une barrière de protection au lieu d’un brin d’arrêt.
Comment peut-on relayer des imbécillités pareilles ?
Ça fait un bon moment que l’aéronavale suisse emploie des « ascenseurs propulsifs » mais c’est un secret.
Incroyable ! Ils sont forts ces américains. Bah il devait y avoir un sacré vent de travers, mais même.