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Malgré les intempéries, l’aéro-club de Montpellier continue les leçons de pilotage

Actualités Un commentaire sur Malgré les intempéries, l’aéro-club de Montpellier continue les leçons de pilotage

Montpellier – Même s’il est tombé en une journée plusieurs mois de précipitations sur la région montpelliéraine, que la rivière Le Lez a débordé de plusieurs mètres et que de nombreuses habitations et voitures se sont vues recouvertes par plusieurs centimètres d’eau, l’aéro-club de Montpellier a décidé, contre pluies et marées, de poursuivre les leçons de pilotage.

Les compagnies aérienne commerciales qui assurent la desserte de l’aéroport en situation normale ont toutes annulé leurs vols à cause de la hauteur d’eau sur la piste. Toute l’électronique de la tour de contrôle et des installations électriques de l’aéroport ont été noyées et doit être préalablement inspecté avant de pouvoir être remis en marche mais cela n’a pas découragé les instructeurs de l’aéro-club de la Flight Academy qui ont décidé de continuer à assurer les vols. Pour intéresser les élèves à venir quand même prendre des cours, il est promis de leur décerner la qualification H, hydravions, après seulement 5 heures dans les conditions actuelles. Certes, il existe des risques mais ceux-ci restent mesurés et les instructeurs sont confiants dans l’expérience des élèves et la précision de leur vol. La Préfecture n’a rien trouvé à redire pour le moment, se contenant de demander aux pilotes de faire attention et de ne pas gêner les secours pendant les opérations aériennes. Les services administratifs et ministériels étudient le passage de Canadair afin d’écoper l’eau en trop ou éventuellement de larguer du Sopalin pour assécher les champs. Le problème resterait ensuite de pouvoir évacuer le papier gorgé d’eau sans trop de difficultés, surtout avant qu’il ne bouche les canalisations et ne pose plus de problèmes qu’il n’en résout. Le plus compliqué pour les élèves de l’aéro-club reste encore de retrouver la piste d’atterrissage une fois l’avion décollé car celle-ci est sous près d’un mètre d’eau et l’atterrissage devient périlleux lorsque le bitume est à de telles profondeurs. Comme la région subit des crues centennales tous les dix ans, il est prévu dans un futur très proche de la remonter sur des pilotis afin qu’elle reste sèche même en cas de très fortes inondations.

Barthélémy Larcher, le président de Flight Academy, n’est pas homme à se laisser démonter par les événements ni à attendre que le Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, vienne parler dans les micros des chaines d’infos pour donner l’impression que l’état s’intéresse au problème. Il a déjà demandé à ce que l’on conserve de l’eau dès à présent pour pouvoir s’en servir cet été, en cas d’incendie de forêt. Il ne comprend pas pourquoi les politiques n’y ont pas encore pensé.

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Un commentaire

  1. Fly Tox 11 octobre 2014 à 14 h 31 min

    La calif « H » c’est pas pour Hudson ?

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