Égarés par Galiléo, les pilotes militaires français larguent l’aide humanitaire au mauvais endroit
Actualités, Défense Aucun commentaire sur Égarés par Galiléo, les pilotes militaires français larguent l’aide humanitaire au mauvais endroitTurquie – L’incident est totalement passé inaperçu, sauf dans les cabinets ministériels et dans le bureau présidentiel, qui ont finalement eu connaissance de cette histoire où l’on a vu, à cause du décalage des satellites de positionnement Galiléo, les appareils de transport militaire de l’escadron E21 ‘Sandwich Poulet-Petit Pois’ de St-Quentin larguer plusieurs tonnes de ravitaillement destinés aux réfugiés irakiens, à plus de 250 kilomètres de l’endroit prévu, dans la ville turque de Diyarbakir qui n’en avait nul besoin.
Parti de l’ile de Chypre, en mer Méditerranée, et volant de nuit et tous feux éteints pour ne pas risquer de se faire repérer par les forces de l’Armée Islamiste, la mission était de survoler le nord de l’Irak afin de larguer aux combattants kurdes et aux réfugiés fuyant les islamistes, des vivres et du matériel afin de les soutenir dans leurs épreuves contre les forces ennemies de la coalition du Mal. Américains et britanniques utilisaient le système GPS pour se guider et sont arrivés sans encombre au-dessus de la zone prévue mais les Français, soucieux de démontrer l’importance et la fiabilité du système européen Galiléo, ont oublié d’apporter les corrections nécessaires dues au décalage sur l’orbite des deux satellites et ont fini par survoler une ville qu’il ont cru, dans le noir, être Amerli, l’endroit où devaient être lâchés les containers et les palettes de nourriture et d’eau. Au sol, la surprise a été totale lorsque les parachutes se sont déployés pour livrer des armes, des munitions et des provisions pour 1.000 personnes. Les habitants de la ville turque de Diyarbakir qui venaient de recevoir un cadeau inattendu en ont profité pour faire, jusqu’au bout de la nuit, une fête des voisins, qu’ils n’avaient plus organisée depuis plusieurs années et distribué les armes aux enfants afin qu’ils jouent à la guerre comme en Syrie dont les frontières ne sont qu’à quelques kilomètres. Le maire de la ville y a vu là l’effet d’une prochaine intégration du pays à l’Europe mais a demandé à ce que les livraisons de subventions, la prochaine fois, soient effectuées en euros ou éventuellement en dollars afin que les habitants puissent s’acheter ce qu’ils veulent et non pas se contenter de la nourriture envoyée qui était très fade, le largage des containers de sel et poivre ayant atterri dans une rivière. Une délégation de Diyarbakir va prochainement quitter la ville afin de se rendre à l’ambassade française de Ankara afin de remercier le Président Hollande et Valérie Trierweiler, sa compagne, dont ils ont vu le nom dans un vieux Paris Match qui servait à envelopper les cornichons.
Les avions français sont rentrés ensuite après le largage. L’un s’est posé à Malte en croyant être revenu à Chypre. Le deuxième a atterri à Athènes en pensant être en Égypte. Quant au troisième, tout indique qu’il s’est posé mais personne ne peut encore dire dans quel endroit. Le système de repérage satellitaire le signale aux Maldives mais les ingénieurs sont en train de recalculer le décalage afin d’obtenir une localisation plus précise. Les séparatistes pro-russes en Ukraine déclarent n’avoir abattu aucun avion ce soir là. Moscou confirme.
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