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Pénurie de marshals de l’air dans ses avions, le Japon autorise l’emploi de sumotoris

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Tokyo – Le nombre de vols étant en perpétuelle augmentation et les centres de formation des marshals de l’air ne pouvant plus répondre à la demande, les autorités de l’aéronautique japonaise ont décidé que les gloires de leur pays, les Sumotoris, de quasi-dieux vivants, allaient maintenant être employés en compléments de ces policiers chargés de la surveillance des vols afin de prévenir toute violence ou tentative de déroutement par des passagers terroristes.

A la différence des marshals qui sont habillés civilement pour se confondre avec les passagers, et dont l’identité et la fonction à bord ne sont connus que de très rares initiés, le Sumo restera en habit traditionnel et sera bien visible, installé, à cause de sa grande taille et de sa largeur, sur deux fauteuils en tête de l’avion. Il ne sera pas armé, ses mains et son poids suffisent à lui assurer un large avantage sur n’importe quel assaillant. Deux grades seulement seront représentés, les ‘Yokozuna’ et les ‘Sekiwake’ en attendant qu’une équipe spéciale soit formée pour les besoins. Dans le cas d’un incident à bord, le passager ou la passagère insubordonnés seront conduits à l’arrière de l’appareil, dans une partie dévolue à cet effet, le ‘dohyō’. Il ou elle devra se mettre en slip et jeter du sel au-dessus de son épaule tout en marmonnant les grognements rituels. ‘Hyuurrkk’, ‘Moarkkk’, ‘Yonkrrr’. Une hôtesse sera chargé de lui faire le ‘chonmage’, le chignon traditionnel. Le combat se déroulera en deux manches de 20 secondes, les autres passagers auront le droit de parier, sauf s’ils sont de la famille d’un des combattants. Le commandant de bord, faisant office de ‘yobidashi’, sera présent pour juger l’assaut et vérifier la validité et l’application du règlement. Dans le cas, hautement improbable où le passager ou la passagère gagnerait, il disposerait alors du droit de rester à bord jusqu’à l’arrivée, même s’il est violent ou imbibé d’alcool de riz. Dans ce cas, le Sumo serait alors remplacé à l’escale suivante par un autre. En cas de victoire du Sumo, le passager ou la passagère sera balancé par une porte dès l’atterrissage de l’appareil avant que celui-ci ne redécolle immédiatement. Il sera interdit de tirer les poils pendant le combat ou encore de péter afin de garder toute sa noblesse à ce sport millénaire et ancestral.

La fédération sumotoris professionnelle voit d’un très bon œil cette mise en place de leurs athlètes qui vont ainsi porter le rayonnement du Japon au-delà des mers. La jeunesse du pays se concentre actuellement plus sur le baseball mais une telle décision des autorités de l’aviation civile va très certainement apporter un regain d’inscriptions dans les écoles de sumos. La fédération a exceptionnellement accepté que les femmes présentes dans l’avion ait le droit de regarder les lutteurs mais elles devront s’abstenir de crier, de gémir, de se plaindre et de parier.

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