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Une compagnie aérienne obligée de jeter des milliers de consignes de sécurité parodiques

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Houston (Texas) – A cause d’un stagiaire étranger dans une des imprimeries utilisées par une compagnie aérienne américaine bien connue mais qui ne souhaite pas être identifiée, un lot de plusieurs dizaines de milliers de consignes de sécurité va être jeté à la poubelle avant d’être détruit par le feu afin qu’elles ne parviennent pas à la vue des passagers et ne les inquiètent pas outre mesure sur la santé mentales des graphistes de la compagnie.

Ce qui n’était qu’une blague de potaches a tourné en un fiasco d’imprimerie lorsqu’une planche de consignes de sécurité qui avait été conçu pour faire rire les employés de la compagnie et ne devait poursuivre sa carrière que sur les murs de la salle de repos, a été envoyée par une méprise incroyable dans un envoi de vraies consignes de sécurité, pour être imprimée. Un stagiaire porto-ricain qui travaillait illégalement chez l’imprimeur n’a pas saisi l’humour de la planche incriminée ni n’en a vraiment compris l’utilité et l’a paramétrée sur les bancs d’impressions numériques avant de lancer une production de 300.000 exemplaires et d’aller dormir sur un matelas de la remise avec les employés mexicains et colombiens. Un autre concours de circonstances a fait que le préposé aux contrôles était aux manifestations de Ferguson lorsque les paquets ont été emballés et que son remplaçant n’y a vu que du feu, n’ayant jamais pris l’avion à cause d’un tatouage sur le pied qui représente une cartouche de fusil. Les munitions étant interdites d’embarquement, sauf en soute, la compagnie aérienne lui a confirmé qu’il devait mettre son pied dans les bagages en soute s’il voulait pouvoir prendre un billet. En sachant toutefois qu’il pourrait le récupérer une fois à destination. Les consignes de sécurité ont donc été livrées puis diffusées dans le réseau de la compagnie afin d’être placées dans le dossier des sièges des appareils, en remplacement des anciennes, jugées trop laxistes où l’on peut voir encore des passagers debout ou n’écoutant pas les consignes de l’hôtesse. Les employés costariciens faisant le ménage, ne parlant qu’espagnol, n’ont pas non plus compris que les consignes qu’ils plaçaient dans le dossier des sièges n’étaient que de l’humour et le superviseur haïtien ne s’en est pas rendu compte non plus.

Ce n’est que le premier passager qui s’est intéressé à sa lecture, c’est à dire après plus de deux cents vols effectués par l’avion, et parce que l’homme avait eu besoin d’un papier pour y écrire une adresse, que la supercherie a été découverte. Aussitôt tous les avions ont été bloqués au sol, entrainant des retards en cascade, puis ont été vérifiés l’un après l’autre. L’ampleur du désastre n’est pas à l’heure actuelle bien connu mais il ne semble pas encore que les voyageurs aient entamé de procédures judiciaires pour détresse psychologique. Le stagiaire a été renvoyé dans son pays et l’imprimeur a baissé les salaires de tous les étrangers pour leur faire comprendre qu’en Amérique, on ne rigole pas avec le travail.

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