Bagdad (Irak) – Le Ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian a déclaré, en écho à son collègue des Affaires Étrangères, Laurent Fabius, a indiqué que la France ne pouvait pas envoyer de moyens lourds de transport pour assister les populations kurdes en Irak mais que des drones seraient transportés sur place afin d’être utilisés dans la livraison de l’aide alimentaire aux réfugiés dans les montagnes du nord de l’Irak.

La faible capacité d’emport des drones sera utilisée au maximum et c’est à la société Sodebo qu’il a été fait appel afin de fournir des sandwichs ‘Poulet-Jambon’, ‘Poulet Roti-Fromage’, ‘Thon-Crudités’ et des salades emballées pour des raisons de conservation d’une part et de place d’autre part. En effet, chaque drone ne pourra emporter que 18 sandwichs triangulaires, dix sandwichs-baguette et cinq salades composées. La société d’embouteillage Evian a été contactée afin de fournir des bouteilles d’eau de 25 cl mais n’a pas encore donné de réponse à cette initiative qui marque le retour des français dans les affaires internationales en Irak, pays que ses troupes n’avaient encore jamais foulé. Les opérateurs des drones resteront basés en France, dans un centre de contrôle de l’armée de l’air qui n’a pas été révélé mais que les observateurs avisés placent dans le centre souterrain de Taverny, dans le Val d’Oise. En effet, de nombreux camions de sandwichs ont été aperçus, livrant des chargements de cartons que des soldats s’empressaient de décharger et de mettre dans des entrepôts souterrains.

Les soldats kurdes ont appris avec plaisir la nouvelle de cette aide alimentaire pour les populations de réfugiés mais regrettent que ce ne soit pas des armes qui leur permettraient de résister aux attaques des islamistes. De plus, la faible capacité et la faible quantité de sandwichs transportés à chaque vol de drone, est jugée comme préoccupante puisqu’il faudrait, au regard des besoins actuels, pas loin de 75 ans pour ravitailler toutes les personnes sur place. La Ministre de la Culture Aurélie Filippetti a refusé que les excédents de livres de Guillaume Musso soient fournis aux réfugiés par ce moyen pour ne pas que la société Amazon se serve de cet exemple pour livrer en France des livres à bas prix et concurrencer les libraires. Domino Pizza a regretté que dans l’appel d’offres, les pizzas n’aient pas été retenues.