Il kidnappe en vol un drone de surveillance de la Gendarmerie et se fait remettre 5000 euros
Actualités, Défense Aucun commentaire sur Il kidnappe en vol un drone de surveillance de la Gendarmerie et se fait remettre 5000 eurosChalons-en-Champagne – C’est une bien étrange mésaventure qui est arrivée à l’escadron de Gendarmerie de Chalons alors que les gendarmes effectuaient, comme à leur habitude, une surveillance par drone de plusieurs routes nationales afin de détecter et sanctionner les comportements inadéquats des usagers de la route.
Installé à la terrasse du ‘Petit Canon’, un très célèbre lieu de convivialité liquide à la sortie de la ville sur la Nationale 44, les pandores faisaient voler leur tout nouveau drone payé par le Ministère et surveillaient, grâce à la caméra intégrée, les manquements au Code de la Route. Dépassements interdits, ligne blanche, distances de sécurité trop courtes, portable au volant, rien de plus simple pour cet appareil que personne ne remarque dans le ciel. Il leur suffit ensuite, chacun leur tour, de se lever de la terrasse avant de se présenter devant le conducteur fautif afin de l’arrêter et de lui présenter les images sur un moniteur portatif enregistreur. Il ne reste plus alors qu’à encaisser le produit des infractions et noter le nombre de points qui vont être enlevés. Cette dernière action pour savoir quel gendarme comptabilisera le moins de points de permis retirés et paiera alors les boissons consommées pendant le contrôle. Tout allait pour le mieux jusqu’à ce qu’un pirate informatique n’intercepte les communications radio entre le gendarme-pilote et son appareil. Caméra coupée, le drone s’est envolé pour une destination inconnue avant de revenir avec une note qu’il a larguée devant les yeux des gendarmes ébahis. Sur cette note, un inconnu exigeait une rançon de 5.000 euros pour rendre l’appareil volant.
Les gendarmes n’ont eu d’autre choix que de payer, surtout après que le kidnappeur ait menacé de rendre publique les photos prises par le drone dans les douches des gendarmettes pendant les essais. Le produit d’une semaine de contraventions a été placé dans un sac et posé sur le toit de la Gendarmerie. Quelques minutes plus tard, le drone revenait, délesté des 5.000 euros, avec une note remerciant de la générosité de la maréchaussée. Une enquête a été ouverte, traditionnelle cette fois-ci. Avec le Kangoo de service.
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