Paris – Le Ministre de l’Économie, du Redressement Productif et du Numérique, Monsieur Arnaud Montebourg a décidé de frapper très fort à l’occasion de la rentrée de Septembre en obligeant les pilotes de la compagnie aérienne française Air France, HOP et Transavia France, dont l’État possède 15,9% du capital pour la première de ces compagnies, a augmenter leurs heures travaillées, leurs nombres de jours d’activités et finalement en repoussant leur âge de départ à la retraite jusqu’à 65 ans.

Les syndicats de la compagnie ont accueilli ces nouvelles avec fureur et ont déjà prévenu qu’il exerceraient des représailles si jamais les intentions du Ministre venaient à se concrétiser. Les aéroports des régions ou villes, fiefs des différents ministres du gouvernement ne seraient plus desservis, les pilotes assurant ces destinations se mettant en grève pour ne plus les assurer ou prétexteront un problème technique quelques instants avant l’atterrissage et reviendront à l’aéroport de départ. Il est prévu que le personnel de cabine, hôtesses et stewards, distribueront des tracts appelant à des manifestations pendant le service des repas et des boissons et feront signer des pétitions pour demander la démission en masse du gouvernement Valls. Un ‘fly-in’ au-dessus de la Lanterne, la résidence d’été du Président, sera réalisé chaque fin de semaine afin de troubler le silence de cette partie du Château de Versailles et, pour les appareils équipés de ‘vide-vite’, un largage de kérosène sera effectué pour rendre l’odeur des sous-bois pestilentielle. En marge de ces actions, d’autres vont être menées, plus symboliques, comme des slogans pro-Sarkozy diffusés comme musique d’ambiance dans les avions, ou encore des dessins des logs du NPA et de la CGT faits dans le ciel, avec la fumée des réacteurs, à l’abord des aéroports de Roissy et d’Orly.

Le Ministre Arnaud Montebourg est bien décidé à ne pas se laisser influencer par toutes ces menaces et envisage également des mesures de rétorsions. Après chaque vol, les pilotes devront transmettre à un organisme de contrôle, un échantillon de sueur afin de prouver qu’ils ont effectivement travaillé dur. Si le taux de sel dans l’échantillon est en-dessous d’une certaine valeur, des heures supplémentaires devront être effectuées mais non payées. La CGT a déjà averti qu’elle fournirait du sel en sachet de la cantine du CE pour que les pilotes puissent maquiller les échantillons. Les services de l’État ont répliqué en affirmant que le sel de mer ne pouvait être présent dans la sueur et que la détection du truquage serait aisée. Septembre va être chaud dans les airs et le sel va manquer à la cantine Air France.