Paris – Le Général de Corps d’Armée Eudes-Marie de Masson de Chanteclerc n’en revient pas d’avoir été sévèrement sanctionné par le Président de la République, François Hollande, lors du dernier Conseil des Ministres, pour avoir fait une proposition d’aide aux migrants syriens et irakiens qui franchissent les frontières de la France et viennent se réfugier à Calais.

Le Général, qui a participé dans toutes les conflits de la France ces trente dernières années ne décolère pas depuis que le Chef d’État Major, obéissant à une injonction du Président de la République, relayée par le Ministère, lui a intimé l’ordre express de se taire. Dans le cas contraire, l’homme serait sanctionné et muté comme chef de cabinet de Jean-Vincent Placé. Selon le Général, que nous avons pu interroger, sa proposition n’était en rien scandaleuse. Il proposait, tout simplement, plutôt que de laisser les réfugiés s’entasser à Calais, de les former au métier des armes et les renvoyer chez eux, défendre leur propre pays au lieu de s’enfuir et d’attendre que des forces occidentales fassent le travail. Pour les meilleurs, ceux qui se disent ingénieurs, scientifiques, sa proposition allait même jusqu’à former des pilotes de chasse capable de faire voler les avions syriens et irakiens, abandonnés au sol, dans le ciel de ces deux pays afin de bombarder les positions de DAESH et ainsi faire reculer les islamistes. Le Général voyait là un bon moyen de redonner espoir aux populations locales et fierté aux migrants, fuyant devant la guerre, qui montreraient ainsi qu’ils sont capables de prendre le destin de leur pays en main.

Le pouvoir socialiste n’ayant guère goûté sa proposition, le Général, en bon soldat, a préféré se taire. François Hollande l’a confirmé, il préfère encore que ce soit des soldats français qui prennent les risques de se faire tuer sur des théâtres extérieurs d’opérations. De plus, si la France formait ainsi les migrants à prendre les armes pour retourner combattre dans leur pays, ils seraient moins nombreux à venir en France et la population en viendrait à réfléchir aux vrais problèmes du pays, le chômage, la crise, le pouvoir d’achat. Ce qui n’est pas envisageable.