Londres – C’est un rapport au vitriol qui a atterri depuis plus d’un an sur les bureaux de plusieurs ministères des transports en Europe et qui depuis a été profondément enterré par les ministres et autres secrétaires d’état tant il risquait de provoquer une déflagration parmi les équipages des compagnies aériennes s’il venait à être rendu public.

Après avoir réalisé de nombreuses analyses, de nombreux tests et contrôles inopinés dans une centaine de compagnies aériennes de toute nationalité dont de nombreuses américaines, les rédacteurs de ce rapport sont formels. Si les hôtesses de l’air se maquillaient moins, l’économie réalisée en seuls termes de poids permettrait, pour l’ensemble de toutes ces compagnies, de consommer 100.000 tonnes de carburant en moins sur l’ensemble d’une année. Ont été pris en compte, la laque, le rimmel, le fond de teint, le rouge à lèvres et le blush. Ces quelques grammes de produits, multipliés par le nombre d’avions et de vols permet très rapidement de se rendre compte que le total devient phénoménal. De plus, il permet de démontrer la prévalence d’un deuxième effet induit, l’âge des hôtesses. En effet, plus le personnel de cabine est jeune et moins l’excédent de poids est notable. Par contre, après 35 ans, dans certaines compagnies, et spécialement sur les vols long-courriers, la quantité de maquillage transportée passe du simple au triple. Ceci entraîne fatalement une surconsommation en carburant qui peut aller jusqu’à limiter la distance franchissable de certains appareils moins récents.

Le rapport recommande donc aux compagnies aériennes de demander à leur personnel féminin de ne se maquiller qu’un seul œil, d’appliquer du rouge à lèves sur la lèvre supérieure ou inférieure mais pas sur les deux. De même, il serait souhaitable de ne mettre du fond de teint que sur un côté du visage, de préférence celui du seul œil maquillé afin de ne pas provoquer de déséquilibre esthétique et de marcher de biais dans les couloirs de l’avion pour que les passagers ne remarquent rien.