Turquie – Les services de police de l’aéroport turc Atatürk d’Istanbul sont actuellement à la recherche d’un pirate informatique qui aurait modifié le programme de livraison des bagages afin que tous ceux enregistrés vers Israël soient expédiés vers des aéroports du Moyen et Proche-Orient et inversement, provoquant une gigantesque pagaille sur les parkings de l’aéroport qui n’arrivent plus à stocker la masse de valises et de colis que le système automatisé transfère en flux tendu vers des emplacements qui ne peuvent plus rien accueillir tant ils sont surchargés.

La pagaille a commencé la semaine dernière lorsqu’un Airbus A320 de Turkish Airlines s’est retrouvé devoir embarquer 28 containers qui avaient été prévus pour être placés dans un Boeing 777 à destination de l’Égypte. les bagagistes de l’aéroport avaient à peine commencé leur travail de chargement que 13 autres containers sont arrivés. Ce type d’appareil ne pouvant charger que 7 containers par vol, les employés au sol ont tout de suite compris qu’une erreur était survenue et ont commencé à regarder les étiquettes de destination. Ils ont alors découverts, fort surpris, que les bagages et les marchandises étaient bien destinés à être acheminés sur cet appareil. Le temps qu’ils s’en inquiètent et une vingtaine de containers en plus étaient également parvenus au pied de l’appareil. Le chef d’escale a été appelé et une heure plus tard, le piratage du système informatique de tri avait été mis au jour. Un hacker, du nom de Silvano Batista, avait volontairement modifié le code informatique pour que les chargements soient perturbés, voulant ainsi attirer l’attention sur lui et dénoncer les événements dans la bande Gaza.

Une fois son forfait découvert, la police s’est mis à sa recherche. Dans le même temps, les bagagistes au sol et les employés chargés du fret ont dû mettre les bouchées doubles pour séparer les colis, le matériel et les fournitures. Ainsi, les sacs de ciments, les fers à armer le béton, les tubes d’acier ont été remis sur les vols à destination de l’Égypte pour une livraison à Gaza, pendant que les uniformes, les kippas et les mezouzah étaient chargés sur les vols à destination d’Israël.