Alexandre de Juniac l’a promis: Le prochain comité d’entreprise Air France ne sera pas interrompu

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Alexandre de Juniac l’a promis: Le prochain comité d’entreprise Air France ne sera pas interrompu

Actualités, Transport , par Capitaine Hippo Aucun commentaire

Paris – Cette fois-ci, toutes les précautions vont être prises pour que plus aucun agitateur ne puisse être capable d’interrompre le Comité d’Entreprise d’Air France et ne soit en mesure de molester un cadre de la compagnie et de parvenir à le déshabiller en public devant les caméras de la presse.

La solution retenue, la plus simple qui soit, sera de mettre tous les participants du comité hors de portée, physiquement, d’un ou plusieurs éventuels agresseurs. De nombreuses idées avaient jailli au lendemain des tristes événements rapportés par les médias internationaux: île déserte, sous-marin en plongée, avion présidentiel prêté par François Hollande ou encore conférence sur Skype. Certaines, jugées irréalisables, comme Skype, d’un fonctionnement trop difficile pour les membres de la Direction de la compagnie, c’est le P-D.G, Alexandre Marie Henry Begoügne de Juniac, qui a trouvé la solution, expérimentée par lui-même dans d’autres circonstances. Réunir tout le comité d’entreprise autour d’un bon repas et d’une table de grand qualité, suspendu à 50 mètres au-dessus du sol, dans une ville tranquille de la banlieue nord de Paris. Plusieurs avantages à cela. Personne ne peut quitter la table de négociations avant que tout le monde ne soit reposé au sol et aucun employé ne pourrait venir ennuyer les dirigeants avec leurs suppliques incessantes et inopportunes.

Les syndicalistes ont promis toutefois de s’organiser pour faire voler des drones sur le lieu où se tiendra la réunion afin de pouvoir la perturber une nouvelle fois. D’autres ont déjà dit qu’ils chercheraient à s’attaquer à la grue soutenant la table sans préciser s’ils comptaient la faire redescendre lentement ou carrément couper les câbles. Manuel Valls a salué cette nouvelle victoire du génie français pour améliorer le dialogue social, en espérant qu’il ne pleuve pas.