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L’extraordinaire projet de loi d’un député pour ne plus avoir de bagages perdus dans les avions

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Paris – Mathieu Lavigne, député d’extrême-centre apparenté divers, vient de déposer un projet de loi à l’Assemblée Nationale afin de combattre un vrai fléau qui touche de nombreux voyageurs en avion, dans le but de totalement éradiquer le phénomène de la perte des bagages par les compagnies aériennes.

Ce projet de loi, rédigé très rapidement sans même que des lobbyistes n’en écrivent tous les termes avant de le soumettre à un député peu connu pour justifier ses indemnités, a été conçu sur la base d’une étude américaine et britannique qui a analysé plusieurs milliers de rapports de perte et a conclu qu’un bagage tous les 191 valises enregistrées à un comptoir d’aéroport se perdait ensuite dans les sous-sols ou était embarqué sur un mauvais vol et ne retrouvait jamais son propriétaire. Lisant cette analyse pertinente, le député a eu alors une illumination comme il en arrive parfois dans cette assemblée dès lors que nos édiles cessent de jouer à Pet Rescue Saga ou s’endorment en sursaut durant les sessions parlementaires. Le principe mathématique qui va être la colonne vertébrale de la loi sera que puisque la valise qui se perd est la 191ème à être enregistrée, le député va interdire d’embarquer sur un même vol plus de 190 bagages. Techniquement, il suffira aux compagnies aériennes de refuser les bagages à l’embarquement après que le 190ème aura été enregistré et il n’existera alors plus de valises ou de sacs perdus par la magie des mathématiques. Jugée comme l’idée la plus prometteuse de ces dernières années, Ségolène Royal, la Ministre de l’Écologie, a décidé d’en faire la promotion et prévoit même d’ajouter quelques paragraphes à cette loi.

Lors des pics de particules fines, il serait question de mettre en place, tout comme pour les voitures, la circulation alternée pour les avions. Seuls ceux dont la dernière lettre de l’immatriculation serait compris entre A et N ou M et Z, seraient autorisés à voler les jours de grande pollution. Une autre solution serait de demander aux pilotes de couper un réacteur sur deux au décollage ou à l’atterrissage afin de réduire l’émission de particules.

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