Marseille – Stéphanie M. n’en revient toujours alors qu’elle se rend au commissariat de l’aéroport de Marseille pour signaler que l’on vient de lui voler, pour la deuxième fois en moins de trois mois, sa petite culotte, alors même qu’elle faisait une petite sieste dans l’avion de HOP! qui la transportait depuis Paris vers la capitale phocéenne.

Les policiers n’ont pas été surpris lorsque la jeune femme est venue porter plainte. Depuis six mois, les vols de petites culottes sont légions sur tous les vols intérieurs français, quelles que soient les lignes, les avions, les dates ou les destinations. L’auteur n’a toujours pas été arrêté mais son mode opératoire est maintenant clairement connu et détaillé. Il ou elle, attend que sa proie s’endorme après avoir avalé une collation servie à bord, puis, sans le moindre bruit ni que quiconque à proximité ne s’en rende compte, soulève la jupe ou la robe de la femme prise pour cible et, sans doute à l’aise de ciseaux, coupe les deux côtés de la petite culotte avant de la subtiliser, laissant l’intimité de la pauvre victime totalement exposée aux regards des autres passagers, jusqu’à ce qu’elle se réveille et constate la disparition de son sous-vêtement. Malgré un renforcement des mesures de surveillance, ce ne sont pas moins d’une cinquantaine de femmes, de 20 à 47 ans, qui ont été agressées par ce satyre d’un nouveau genre que la presse a déjà surnommé «et HOP!» pour sa propension à exercer son génie malfaisant sur les lignes intérieures françaises et sa parfaite maîtrise. Plusieurs policières, équipées de petites culottes munies de systèmes d’alarme se déclenchant au contact, travaillent actuellement sous couverture pour essayer d’appréhender le malandrin mais il semble qu’il ait découvert comment déjouer les souricières puisqu’une jeune policière s’est faite subtiliser une culotte en dentelles à laquelle elle tenait énormément sans avoir pu voir l’auteur du forfait. Elle a beaucoup pleuré en rentrant chez elle.

Le pervers demande ensuite une rançon en menaçant de publier sur un site internet situé en Biélorussie, une photo de la victime dans une position fort gênante. Plusieurs femmes ont déjà payé, préférant renoncer à un dépôt de plainte. Une juge a été nommée pour mener l’enquête et a déjà commencé à traduire sa demande des coordonnées du propriétaire du site internet avec Google Trad.