Bobigny – C’est avec une certaine fierté que Najat Vallaud-Belkacem est venue inaugurer le premier centre de formation professionnelle qui dispense un enseignement accessible exclusivement aux femmes et leur propose des formations qui soient en totale adéquation avec ses situations de la vie quotidienne et leur permettent enfin d’accéder à des emplois et des activités qui étaient autrefois exclusivement réservées aux hommes.

Plutôt que d’apprendre les bases du secrétariat, de l’assistanat maternel ou encore de la vente en petit commerce, la ministre a préféré, avec son collègue de la Formation Professionnelle, que les jeunes femmes, surtout celles qui ont abandonné l’école trop tôt, accèdent à des métiers qui leur permettent de s’épanouir autrement que dans des professions qui leur sont habituellement considérées comme réservées. «Les femmes doivent s’émanciper et doivent pouvoir avoir accès identique au travail que les hommes» a déclaré la ministre. Jusqu’à présent, détourner un avion n’était que la fait des hommes, ce qui est du pur sexisme. Aujourd’hui, grâce à cette formation, les femmes peuvent enfin apprendre les bases du maniement des armes, du traitement des otages et de la négociation avec les autorités. De plus, faire cette formation en Seine Saint-Denis va permettre aux islamistes des différents mouvements de recruter plus facilement des personnes formées pour des actions et des opérations de terrorisme international. Le rayonnement du département va être ainsi considérablement augmenté et il est certain que le renom de cette formation va permettre à de nombreuses jeunes femmes d’exercer une activité professionnelle intéressante et captivante. «C’est une nouvelle fois la France du vivre-ensemble, multiculturelle, qui gagne et fait la démonstration de ses capacités à former sa jeunesse afin qu’elle puisse exporter notre savoir-faire dans le monde entier» a-t-elle conclu après sa visite.

Très prochainement, un stage de kamikaze sera organisé dans les mêmes locaux. Le recrutement d’instructeurs est en cours mais est confronté à un problème de taille. En effet, lors des essais des ceintures d’explosifs que doit passer chaque candidat, il est nécessaire de recruter un autre instructeur à chaque fois que le postulant fait une démonstration et le manque se fait déjà cruellement sentir. La ministre a déclaré qu’elle allait se pencher sur ce souci et voir pour des recrutements extérieurs.