Dans son plan de développement Perform 2020, le P-D.G de la compagnie nationale Air France, Alexandre de Juniac, a présenté ce jour, en conférence de presse, les dernières réformes qu’il souhaite appliquer au sein du groupe Air France-KLM. En voici d’autres mesures.

L’autre décision phare de la compagnie, également annoncée ce matin, est l’installation d’un système de location d’avions de ligne en libre service, cette fois-ci, implanté dans les villes mêmes. Le système existe déjà pour la location de vélos et de voitures, et présente déjà un grand succès dans les principales villes de France et d’Europe. Ainsi, de la même manière que pour un vélo ou une voiture, les particuliers pourront s’offrir un abonnement au jour, au mois ou à l’année, leur permettant d’utiliser un avion de la compagnie pour leurs transports personnels. Le prix, légèrement plus cher que pour une voiture, restera cependant raisonnable et abordable pour une bonne partie de la population. Ainsi, Alexandre de Juniac espère introduire l’image de sa compagnie à tous les coins de rue des principales villes de France. Il a déjà lancé un appel d’offre à toutes les villes françaises de plus de 20 000 habitants. Les maires de Lyon, Marseille et Paris ont déjà répondu favorablement à cet appel. Monsieur Delanoë, ancien maire de Paris, ne voit pas cette proposition d’un bon œil, « Ce salaud m’a piqué mon idée ! » a-t-il répliqué ce midi aux micros d’Europe 1. Les premières station Avionlib’, puisque c’est le nom du projet, pourraient voir le jour début Mai 2015 dans les rues de la capitale. Les utilisateurs craignent cependant l’apparition d’embouteillages aériens, ce qui reste techniquement impossible. Le député de Paris, membre d’Europe Écologie les Verts, Denis Baupin, voit lui cette proposition comme une grosse blague, et préfère ne pas en dire plus sur le sujet.

Ces mesures nous montrent très clairement l’orientation de la compagnie pour les années à venir. Monsieur de Juniac à justifié ces mesures en précisant à la presse: « c’est la merde… Il faut s’en sortir ! ». Il a de plus laissé s’échapper une troisième mesure, toujours à l’étude, de construction de fast food, toujours à l’effigie de la compagnie, qui proposerait à des prix très attractifs les plateaux repas pas ou peu consommés des vols de la compagnie. Une autre mesure qui prouve à nouveau que le président de la compagnie à bien compris la situation actuelle d’Air France et ses enjeux, puisque effectivement, c’est la merde.