Atterrissage d’urgence de Air Force One en 1985, la CIA rend les photos publiques par erreur
Actualités, Défense Aucun commentaire sur Atterrissage d’urgence de Air Force One en 1985, la CIA rend les photos publiques par erreurWichita – En 1985, Air Force One, qui n’était pas encore un Boeing 747 mais un Boeing 707 VC-137 encore appelé SAM 27000, et transportait le Président Ronald Reagan lors d’un déplacement vers la Californie, avait dû faire un atterrissage d’urgence sur l’aéroport de Wichita à cause, avait-il été dit à cette époque, d’un problème moteur sans gravité.
Trente ans plus tard, à cause d’une erreur d’un archiviste de la CIA, une photo vient d’émerger au milieu d’un dossier consacré à Edward Snowden. Plusieurs journalistes des plus grands quotidiens américaines n’ont prêté aucune attention aux documents, l’actualité étant depuis longtemps passée à d’autres sujets plus importants, et c’est un petit stagiaire du Washington Post qui est tombé, quasiment par hasard, sur une photo prise à l’intérieur de Air Force One et montrant le président de l’époque, Ronald Reagan, faire l’essai d’une carabine qu’il avait récemment acheté pour l’un de ses enfants, son fils Ron. Le rapport de l’Agence de Renseignements ne donne aucune précision ni aucune légende à cette photo mais semble indiquer que la descente d’urgence et l’atterrissage en catastrophe qui ont suivi la panne moteur sont survenues juste après que le photographe ait appuyé sur le déclencheur. Le stagiaire s’est alors servi du carnet d’adresses de la rédaction pour contacter plusieurs retraités de l’armée de l’air qui travaillaient sur la base d’Andrews à cette époque et qui auraient pu, maintenant qu’ils n’étaient plus d’active, se laisser aller à quelques confidences qui pourraient mener à un scoop. Et c’est ce qui est arrivé après à peine quelques minutes de conversation pendant laquelle l’ancien mécanicien de l’armée a reconnu que le moteur du Boeing 707 n’était pas en cause mais que l’urgence était due à l’explosion d’un hublot qui avait été malencontreusement et accidentellement percé par une balle de fusil. L’homme n’avait pas voulu en dire plus mais il était maintenant facile pour le stagiaire de relier les deux bouts de l’histoire et de mettre une légende sur la photo.
Le Pentagone a refusé de commenter cette information vieille de 30 ans, pas plus que les autorités militaires n’ont voulu éclaircir ce mystère des deux assistantes que l’on voit sourire sur les photos et qui auraient disparu ensuite sans laisser de traces. La CIA prétend qu’elles ont quitté la politique sitôt après cet incident et sont allées vivre au Bélize. Le stagiaire a décidé d’éplucher l’annuaire du pays pour essayer de les retrouver.
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