Rome – Les archives du Pape Paul VI, qui fut pontife de 1963 à 1978, ont été ouvertes après 35 années de classement dans les caves du Vatican et viennent de révéler une information absolument stupéfiante qui nous permet d’apprendre que Christine Boutin, l’actuelle Présidente du Parti chrétien-démocrate, aurait été hôtesse de l’air sur Vatican Airlines, de 1967 à 1969 pour payer ses études à Assas et s’attirer également les faveurs du pape pour obtenir une dispense dont elle avait besoin pour se marier.

La compagnie aérienne, qui fit voler un appareil au seul bénéfice du souverain pontife, utilisait un avion de la compagnie aérienne italienne aujourd’hui connue sous le nom de Mistral Air, et dont les appareils arboraient les mêmes couleurs de livrée que l’état du Vatican, jaune et blanc. Elle était essentiellement utilisée par les hautes autorités ecclésiastiques et les pèlerins qui se rendaient sur les différents sites religieux comme Lourdes, Fatima et Saint-Jean de Compostelle pour ne citer que les plus connus et fréquentés. Monseigneur Vingt-Deux, père du futur Monseigneur Vingt-Trois, archevêque de Tours qui, en 1967 devait se prononcer sur la conformité au droit canon du mariage de Christine Marcelle Valérie Cécile Marie Martin, avec son cousin-germain Louis Boutin, a proposé à la jeune promise de rencontrer le pape de l’époque, Paul VI, qui, en échange d’une dispense papale de bon aloi pour une union que certains voyaient comme un mariage incestueux, a demandé à la future Christine Boutin de travailler pendant deux ans comme hôtesse de l’air dans la compagnie aérienne Vatican Airlines qui peinait à recruter son personnel féminin. Ainsi fût fait et pendant deux années, bien que l’intéressée nie toute réalité concernant cette rencontre et cette demande extravagante du Pape, la jeune Christine, que l’on voit en tenue d’hôtesse à droite, pendant sa formation, sur la seule photo encore existante de cette période, a exercé son rôle de personnel de cabine au service de Sa Sainteté.

L’école de formation se trouvait à Castel Gandolfo, dans les locaux de la résidence d’été des papes et a vu passer nombre de jeunes femmes qui avaient généralement un service à demander au Saint-Père. Certaines, ne pouvant à cette époque divorcer, voulaient demander à l’église, l’annulation de leur mariage, pendant que d’autres complotaient pour l’excommunication d’un de leurs proches qui les avait déçu. Ces petits arrangements n’ont duré que quelques années lorsque plusieurs journalistes ont commencé à flairer les scoops croustillants et Christine Boutin, tout comme ses collègues, à la disparition de la compagnie, sont alors retournées à la vie civile et ont prestement oublié cette période trouble de leur jeunesse.