Toulouse – La conjoncture économique difficile pour les avionneurs de tous les pays vient d’obliger le constructeur européen Airbus a intégrer des moyens de paiements exotiques et peu usuels pour favoriser les acheteurs et leur permettre de passer commande sans s’inquiéter de difficultés bancaires toujours possible devant l’importance des sommes à engager.

La première mesure prise par le conseil d’administration sera d’accepter les Bitcoins et d’ouvrir un compte qui soit libellé dans cette monnaie virtuelle. Il est envisagé également un autre type de monnaie toute aussi virtuelle qui est le LiteCoin mais pour le moment, aucune banque aux Bahamas n’est capable de l’accepter et l’intérêt d’une telle opération dans un pays à fiscalité pesante serait moindre. A la réunion des principaux actionnaires, était également prévue une discussion sur des paiements en Tickets Restaurant mais il a été décidé d’attendre que ceux-ci soient adaptés et d’une valeur minimale de 500.000€ sur lesquels, la monnaie ne sera pas rendue, comme il est d’usage. Il est également envisagé d’autoriser les échanges en nature et certains pays attendent avec impatience ces prochaines mesures. Les pays du Golfe sont déjà prêts à fournir des barils de pétrole en échange d’un Airbus de nouvelle génération mais d’autres nations, moins bien pourvues, ont déjà commencé à réfléchir à des échanges plus inattendus. L’Argentine, productrice de bétail, se verrait bien acquérir des A320 Néo contre des milliers de têtes de bovins alors que la Chine est prête à fournir des millions de travailleurs à bas prix pour faire tourner les usines européennes avant, soit de les racheter, soit de capter les secrets industriels et de fabriquer localement ensuite. Le Bangladesh essaye actuellement de négocier ses achats en faux tee-shirts Dolce&Gabbana et fausses Nike mais la direction d’Airbus n’aime pas la couleur des premiers et les tailles des seconds, qui vont du XS au M ne correspondent pas au personnel de la compagnie. La construction des appareils ayant ralenti, Airbus va transformer un de ses hangars en entrepôt afin de loger toute la marchandise qui lui sera fournie avant d’organiser sa revente. Certains cadres imaginent déjà fréquenter les vide-greniers de la région pour vider les stocks et en profiter pour se débarrasser de tout un tas de pièces moteurs qui n’ont jamais été utilisées en les faisant passer pour des pièces détachées de voitures.

Airbus espère ainsi faire la nique à Boeing qui est actuellement en train de prendre la tête des ventes d’avions malgré certains succès européens. Le constructeur pense que cette nouvelle politique des paiements va lui permettre d’ouvrir d’autres marchés prometteurs. PayPal a débuté des démarches afin d’être accepté par l’avionneur et a demandé une adresse mail pour ouvrir un compte. Le PDG d’Airbus a récemment déclaré, parlant sous le contrôle de Jean-Claude, qu’il était prêt à accepter les paiements sans contact du CIC en provenance du Pérou, ou du Poitou.