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La maison du film «Nous irons tous au paradis» a pu être vendue grâce à la grève des pilotes

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Orly – Raymond Lorcellier est un homme satisfait depuis qu’il a réussi à vendre, la semaine dernière, la grande maison de 8 pièces qu’il avait achetée sur un coup de tête après avoir tant aimé le film à succès «Nous irons tous au paradis» de Yves Robert et avoir voulu vivre toutes ces dernières années dans le cadre qui servit au tournage des quelques scènes de son film préféré.

Pendant une vingtaine d’années, le bruit des avions décollant de l’aéroport d’Orly, tout proche, ne l’avait pas dérangé et il considérait qu’il vivait dans un rêve. Chaque week-end, il se repassait les deux films de Yves Robert: «Un éléphant ça trompe énormément» et «Nous irons tous au paradis» et une fois par mois, avec son association, lui et ses amis membres rejouaient la scène mythique du match de tennis sur le court de la propriété. Comme le dit Raymond en criant fort: «Jouer avec un casque anti-bruit sur les oreilles donne une autre dimension au plaisir de jouer !». Le dimanche matin, une autre scène était refaite à l’identique, celle où tous les meubles tremblent dans la maison. Là encore, les membres de l’association s’en donnaient à cœur joie en secouant à l’envi le mobilier et imitant le bruit d’un avion qui décolle. Raymond avait poussé la vraisemblance et le souci du détail jusqu’à acheter le même poste de radio que l’on voit dans le film et avec lequel, Étienne, Daniel, Simon et Bouly, apprennent leur infortune. Après quelques années et la disparition de plusieurs membres éminents de l’association, dont le Président d’Honneur, Yves Robert, les jeunes générations qui n’avaient pas connu ce film ont rapidement cessé de fréquenter la maison qui avait été, depuis, transformée en musée et était encore visité par quelques dizaines de personnes chaque mois. Pas suffisamment pour Raymond qui, à l’âge de la retraite, ne pouvait plus entretenir cette demeure qui se délitait tout doucement au fil du passage des avions. Et quand il avait fallu la revendre, Raymond avait alors rencontré le problème strictement identique que ses illustres prédécesseurs et, depuis 1998, attendait que la même opportunité du film se représente.

C’est chose faite depuis une semaine. L’acheteur a été conquis par cette énorme bâtisse, le court de tennis et le grand parc. Comme il l’a même fait remarquer, l’endroit est calme, on entend les oiseaux. Raymond a signé les documents de cession très rapidement, l’agence a accéléré également les procédures d’acquisition afin que le nouveau et heureux propriétaire puisse rentrer dans ses meubles le plus vite possible. On le voit, le conflit des pilotes d’Air France, n’a pas fait que des mécontents. Par gentillesse, Raymond a laissé au nouvel acquéreur le poste de radio de la cuisine.

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