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Les pilotes de l’avion de Hollande ont essayé de l’abandonner en Irak sur ordre du PS

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Bagdad – L’opération a failli réussir mais malheureusement pour les pilotes et l’équipage de l’Airbus présidentiel qui avait prévu de reparti sans François Hollande et de le laisser seul en Irak, la vigilance des services secrets et la dénonciation d’un journaliste ont réussi à déjouer leurs plans et ils ont dû faire demi-tour pour revenir chercher le président.

Le timing était essentiel et avait été planifié d’une main de maitre depuis des semaines au fin fond d’un bureau de l’Assemblée Nationale. Aussitôt arrivés en Irak, sur l’aéroport de Bagdad, l’équipage de l’Airbus devait le préparer pour se rendre dans le Kurdistan irakien où François Hollande avait à prononcer un autre de ses interminables discours dans lequel il y a plus de silences que de paroles. Surtout avec une traductrice qui utilisait trois fois plus de mots que nécessaire pour traduire la prose présidentielle, à tel point que les officiels ont cru s’endormir. L’équipage avait demandé à refaire le plein et éloigné les gardes en leur demandant d’aller chercher un exemplaire du dernier livre de Valérie Trierweiler dans une librairie à Bagdad. Plusieurs députés frondeurs, aidés de militants de l’extrême-gauche et de quelques socialistes, ont fait jouer à plein leurs relations pour modifier l’agenda de François Hollande une fois en Irak et décaler ses rendez-vous. Après un arrêt rapide à la boulangerie Al Moussouda pour prendre quelques spécialités locales à base de fromage de chèvres pour Ségolène Royal, une visite chez un marchand de petites cuillères de collection pour acheter celle de Bagdad qui manque à Julie Gayet, un détour chez Mohamed Chakhri pour renouveler le stock de cravates en biais, le Président est finalement arrivé, avec beaucoup de retard, pour rencontrer son homologue irakien, Fouad Massoum. Les dissidents de la gauche française ont utilisé ce temps gaspillé pour mettre en œuvre le plan diabolique qui devait faire que François Hollande aurait été laissé seul sur place. L’idée était que puisque la France ne paye jamais de rançon, il y avait alors fort peu de chances qu’on nous le rende s’il était enlevé et le parti socialiste conservait ainsi un peu d’espoir pour les prochaines élections. Malheureusement pour les caciques du parti qui attendait cet épisode avec impatience, afin de préparer la succession sans avoir l’air de se séparer politiquement de l’actuel président, c’est le journaliste de LCI, mécontent que ses confrères de la TNT gratuite soient dans la confidence, qui a vendu la mèche et averti les services de sécurité que l’avion se préparait à partir.

Urgence au plus haut sommet de l’état et retour en catastrophe à l’aéroport où l’appareil venait juste de décoller laissant quelques affaires personnelles du président sur le tarmac. Les pilotes ont été contraints de faire demi-tour, sous la menace d’être mutés au service de Christiane Taubira, et ont dû revenir chercher leur illustre passager. L’organisation terroriste l’État Islamique, a remercié les français de leur sollicitude et ont reconnu qu’un tel otage aurait été fort utile à leur cause mais ont également précisé que François Hollande avait déjà suffisamment de soucis personnels pour qu’il soit épargné. A tout choisir, ils préfèreraient encore Thomas Thévenoud qui pourrait leur expliquer comment frauder le fisc irakien et ne pas payer les loyers de leurs camps d’entrainement.

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