Imitant Thomas Thévenoud, les pilotes d’Air France se déclarent atteints de phobies surprenantes
Actualités, Transport Un commentaire sur Imitant Thomas Thévenoud, les pilotes d’Air France se déclarent atteints de phobies surprenantesVilleneuve-sous-Dammartin – Dans le conflit qui les oppose à leur direction, les pilotes d’Air France, copiant l’ex-Secrétaire d’État, Thomas Thévenoud, ont décidé de ne pas faire grève comme il avaient prévu, mais de se déclarer souffrant de pathologies phobiques d’un nouveau genre, les empêchant irrémédiablement de travailler et de pouvoir effectuer les vols prévus.
La grève étant par essence un moyen de ne plus travailler, mais craignant qu’une fois encore le grand public ne les brocarde et les traite de fainéants surpayés, les pilotes de la compagnie Air France ont décidé d’adopter en session plénière, une nouvelle forme de retrait, non prévue par les textes, mais qui va leur permettre d’atteindre leur but sans devoir affronter l’opprobre. Puisqu’un ancien Secrétaire d’État, toujours député, prétend qu’il est atteint de curaphobie, la peur de l’administration, les pilotes ont décidé à leur tour d’avouer leurs peurs et d’en faire état afin d’expliquer leur impossibilité à prendre les commandes d’un avion. Ainsi, les vols vers Laval (France), Aka (Hongrie) et Ikasaki (Japon) ne pourront être assurés à cause de l’eibohphobie, la peur des palindromes que le phobique ne peut même pas prononcer puisque le mot est également un palindrome lui-même. Tous ceux atteints d’Acrophobie, la peur des hauteurs, d’aérophobie, la peur de l’air et du vent et aérodromphobie, la peur des aérodromes, vont également se faire porter pâles. Plus rares, les peurs de s’asseoir devant, antesédophobie, de porter une casquette à l’envers, inversacappelophobie, de parler par radio avec des inconnus, CBphobie, ont été également mise en avant pour expliquer certaines absences qualifiées de médicales. La direction d’Air France a immédiatement contre-attaqué en avertissant que tous ceux qui se plaindraient d’aviophobie, la peur de prendre l’avion, devraient repasser une visite médicale de contrôle et reprendre des leçons de simulateurs. Ce à quoi, certains pilotes ont déclaré être atteints de similophobie, la peur de ce qui ressemble à autre chose, et ont demandé à en être dispensé. Quelques hôtesses ont essayé d’invoquer l’ithyphallophobie, la peur des pénis en érection, pour éviter également d’avoir à travailler ces jours-là mais les opérations de la compagnie ont alors répliqué que des équipages totalement féminins seraient composés afin de parer à cette phobie exceptionnellement rare. Dans ce cas, certains personnel féminin ont décidé souffrir d’anuptaphobie, la peur du célibat, pour expliquer qu’il leur est totalement impossible d’envisager travailler sans homme à leurs côtés. Le syndicat SNPL a déclaré vouloir recenser toutes les phobies qu’il va pouvoir découvrir parmi tous ses adhérents et en faire une liste exhaustive à la compagnie qui prendra alors ses responsabilités même si des membres de la direction étaient atteints d’hypégiaphobie, qui est justement la peur des responsabilités.
On le voit, le conflit est rude et ce n’est pas la katagélophobie, la peur du ridicule, qui l’emporte. Pour le moment, chacun campe sur ses positions. Plusieurs psychiatres ont été appelés des deux côtés de la table de négociations, avec des livres d’expressions latines dans le but de pouvoir dénommer et expliquer des phobies encore mal connues. Les experts se battent actuellement sur l’exactitude de la définition de l’intamanuspoilophobie, qui serait, même si ce n’est pas encore officiel, la peur d’avoir un poil dans la main. On attend le résultat des délibérations.
Un commentaire
Sans oublier l’ébolaphobie, bien réelle celle là