Orly – C’est un jeu du chat et de la souris un peu particulier auquel sont en train de jouer un pilote privé qui vient de se faire retirer sa licence de vol et les gendarmes de l’air qui essayent depuis plusieurs jours d’attraper l’homme et son avion qui viennent, subrepticement se poser sur les taxiways bien encombrés de l’aéroport international d’Orly et jouent les tortues afin de bouchonner les avions des compagnies aériennes internationales et désorganiser le trafic de l’aéroport.

William, un pilote privé de 48 ans, qui s’est vu retiré sa licence voici quelques mois après avoir survolé la maison de vacances de Valérie Trierweiler avec une banderole «Bon débarras c…… !», s’est mis très en colère lorsque les juges l’ont obligé à repasser en intégralité une licence fort difficile à obtenir. Il clame depuis à qui veut l’entendre que c’est une sanction inique dictée par l’Élysée qui a décidé de le punir de son audace d’avoir voulu porter atteinte à l’honneur de l’ex-première concubine. William avait déjà été pris avec la même banderole au-dessus de la maison de Ségolène Royal, à Melle, dans les Deux-Sèvres et les services secrets le soupçonnaient de préparer le même type de survol dans les environs de la maison de campagne des parents de Julie Gayet. La justice lui ayant coupé les ailes, l’homme a décidé de se faire entendre, ou tout du moins connaître, en organisant de son propre chef, des opérations escargot sur les taxiways de l’aéroport d’Orly. Il espère ainsi que les médias vont découvrir son action et faire connaitre au grand public son combat contre les premières dames, les premières concubines ou les premières maîtresses afin que le Président de la République rende des comptes et surtout, ferme ceux, trop importants, ouverts à toutes ces compagnes, qu’elles soient légitimes ou pas. Il milite même pou qu’une loi soit élaborée à ce sujet.

C’est donc aux commandes d’un appareil bi-moteur dont l’immatriculation a été trafiquée afin que le propriétaire ne soit pas identifié, que William passe une partie de la journée à venir rouler devant les plus gros appareils de l’aéroport, le coude à la fenêtre de son cockpit, afin de les ralentir et de désorganiser le trafic. Lorsque les gendarmes essayent de l’attraper avec leur véhicule de service, il décolle alors, va se réfugier dans un aérodrome voisin avant de revenir une fois que la maréchaussée a quitté les lieux, au mépris de tous les règlements et de toute prudence. Son manège dure maintenant depuis plusieurs semaines et personne n’a encore réussi à l’attraper. William espère tenir jusqu’à la prochaine conquête de François Hollande. En attendant, il prépare une banderole «Niqué, niqué, Arnaud..» pour saluer la démission du gouvernement Valls.