Paris – Les personnels navigant commercial féminins des compagnies aériennes française ont émis un préavis de grève sans limite de durée si la DGAC, la Direction Générale de l’Aviation Civile persistait à vouloir leur imposer le nouveau modèle de gilet de sauvetage mis au point par la société Zodiac et qui est censé permettre une meilleure flottabilité en cas d’amerrissage.

Ce nouveau gilet, qui a été testé depuis plusieurs mois, en grand secret, par des maîtres-nageurs féminins australiens sur la plage de Bondi Beach, dans la banlieue de Sydney, assurera une meilleure flottabilité en répartissant les différents masses du corps et renforçant les coefficients de stabilité, la baisse du point d’équilibre et de gravité devant autoriser plus facilement le maintien de la position verticale une fois dans l’eau. Un deuxième aspect sera qu’il n’aura plus besoin d’être enfilé en cas d’amerrissage puisqu’il sera directement intégré comme sous-vêtement et porté au quotidien dès l’embarquement dans l’appareil. Quelques mauvais esprits, très mal tournés, ajoutent que cela apportera également des formes à certaines hôtesses qui en manqueraient cruellement mais ces allégations n’ont jamais pu trouver d’auteurs qui les revendiquent. Toujours est-il, qu’effectivement, les deux premiers aspects, bien qu’ils soient fort intéressants en termes de sécurité et d’efficacité, semblent poser quelques soucis d’esthétiques une fois le gilet enfilé sous l’uniforme et c’est là que le bât blesse. Plusieurs syndicats d’hôtesses de l’air refusent que leurs adhérentes portent un tel équipement surtout à cause de la partie supérieure. Bien que celle-ci ne se gonfle qu’au contact de l’eau, il n’en reste pas moins que son port, même dégonflé, engendre quelques protubérances jugées disgracieuses et tendancieuses.

Le syndicat des pilotes semble être persuadé du contraire et demande une période probatoire afin de pouvoir vérifier in-situ l’efficacité de ce nouveau gilet de sauvetage pour le moins original et novateur.