Cap d’Agde – Lorsque les pompiers ont été appelés et sont arrivés sur place, le brigadier des premiers secours, qui a pourtant vu des situations atroces et des scènes sanguinolentes et insupportables, a eu le plus grand mal à ne pas perdre son contrôle devant le spectacle résolument atroce qu’il a découvert en arrivant sur les lieux du premier tournage d’un film érotique avec l’aide d’un drone de type quadricoptère.

Les photographes étaient déjà nombreux sur l’endroit de l’accident et prenaient de nombreuses photos qu’ils espéraient bien revendre fort cher à tous les magazines de presse aimant le sensationnel. Sur le sol se trouvait l’un des acteurs du film hurlant de douleur, aidé par son collègue qui comprimant l’hémorragie tout en tenant dans la main une sorte d’objet que le chef des pompiers ne reconnu pas de suite. Ce n’est que Justine, la stagiaire, qui arrivait avec son sac à dos des premiers secours qui a immédiatement reconnu ce tube rose, sanguinolent, flasque et s’est exclamée : «Mais c’est une b… » avant de s’évanouir. En quelques mots brefs et catastrophés, le réalisateur du film a expliqué que l’opérateur du drone qui filmait la scène a perdu le contrôle de son appareil qui est alors venu sectionner, presque à la base, le pénis de l’acteur principal, projetant du sang sur toute l’équipe de tournage. Plusieurs vacanciers encore présents au Cap d’Agde, et qui assistaient au tournage, se sont précipités pour immortaliser l’instant. Le secouriste a posé un garrot sur la plaie, ne sachant trop quoi faire en ce genre de circonstances et n’ayant jamais été confronté à un tel événement. L’homme a ensuite et transporté à l’hôpital alors que la stagiaire, remise de ses émotions, enveloppait l’organe sectionné dans de la gaze et le plaçait dans un container réfrigéré afin qu’il puisse être recousu par les médecins.

La police est arrivée sur ces entrefaites et a placé le pilote du drone en détention, le temps qu’une enquête plus approfondie soit effectuée. Les policiers ont demandé la communication de toutes les images enregistrées par le drone et ont indiqué qu’ils allaient préalablement les visualiser avant de poursuivre leur enquête. Puis, ils ont demandé un autographe à l’actrice principale qu’ils semblaient bien connaitre avant de prendre des selfies avec elle.