Arrêtés par les gendarmes pour avoir fait voler des avions en papier près de la centrale
Actualités, Défense Aucun commentaire sur Arrêtés par les gendarmes pour avoir fait voler des avions en papier près de la centraleChinon – Les forces de l’ordre, police et gendarmerie, ont déployés des moyens gigantesques pour intercepter trois enfants de 4, 5 et 9 ans qui avaient fait voler sans autorisation, trois avions en papier près de la centrale nucléaire de Chinon, en ne respectant pas les distances minimales de sécurité et d’interdiction.
Pas moins de 15 véhicules, 120 gardes mobiles et quatre hélicoptères (il devait y en avoir six mais deux étaient en panne) ont été mobilisés en urgence après que des promeneurs aient signalé que des avions en papier avaient été vus non loin du périmètre de sécurité de la centrale nucléaire de Chinon, sur les bords de Loire. Le dispositif, qui était en place depuis les récents survols de drones inconnus autour et au-dessus de nombreuses installations nucléaires françaises, a été activé en moins d’une demi-heure et a permis l’arrestation de trois individus de petite taille que l’on a d’abord pris pour des terroristes à genoux pour échapper à la détection par des observateurs. Puis, une fois maîtrisés, les dangereux criminels ont été identifiés comme trois enfants entre 4 et 9 ans, dans la cour de leur école, située à quelques distances de la centrale. Le Préfet a rappelé à cette occasion qu’il est strictement interdit de faire voler n’importe quel dispositif sustenté par l’air, à moteur ou non, dans un rayon de 5 kilomètres autour des installations du réacteur et en dessous d’une hauteur sol de 1.000 mètres. L’école se trouvant à seulement 4.845m et pour l’avoir ignoré, les trois enfants ont passé la nuit en garde à vue dans les locaux de l’anti-terrorisme de Tours où ils ont été interrogés plusieurs heures afin que les enquêteurs puissent déterminer s’ils n’étaient pas également responsables des autres survols enregistrés sur le territoire français. Le vélo du plus grand a été expertisé afin de s’assurer qu’il n’a pas servi au déplacement du commando dans les départements limitrophes. D’après les premières indications données du bout des lèvres par le Procureur de la République, les enfants affirment qu’ils étaient en train de jouer et n’avaient aucune intention malveillante.
Le colonel de la Gendarmerie qui commandait l’ensemble du dispositif reconnait que les trois arrestations ont été aisées mais que ses troupes ont donné leur meilleur d’elles-mêmes pour éviter une catastrophe et que les grenades offensives n’ont été employées qu’en dernier ressort. Le colonel se félicite de cette arrestation après, comme il le dit lui-même «que nous soyons passés pour des guignols dans les autres incidents de survol de drones la semaine dernière». La plus jeune des enfants a été relâchée ce matin car elle avait piscine mais devrait être convoquée à nouveau demain par le juge. Le Ministre de l’Intérieur a prévenu que maintenant, «l’État ne lâcherait rien!».
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