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L’armée de l’air va démarrer une activité de co-avionnage pour équilibrer ses comptes

Actualités, Défense 5 commentaires sur L’armée de l’air va démarrer une activité de co-avionnage pour équilibrer ses comptes
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Paris – Le Ministère de la Défense n’a pas souhaité communiquer sur le sujet tant que les documents officiels n’ont pas été validés par le Conseil Constitutionnel mais il est déjà connu que l’Armée de l’Air, afin de pouvoir financer son arsenal de missiles et de bombes qu’elle largue au-dessus de principaux théâtres d’opérations, va lancer très prochainement une activité de co-avionnage.

Grace à une application sur iPhone et Android, tout particulier civil sera libre de réserver un vol sur une patouille de Mirage ou de Rafale dès lors que ceux-ci effectueront des vols d’exercice. Malheureusement, ces vols ne pourront être réalisés qu’entre deux bases de l’armée de l’air ou de l’aéronavale, ce qui limite les destinations. Mais le passager, qui bien évidemment partagera les frais, aura le gain de la vitesse. Par exemple, un vol entre Istres et Landivisiau ne dure qu’une heure et demi, permettant ainsi de faire un Marseille-Brest beaucoup plus rapidement que n’importe quel autre moyen de transport, même si vous prenez le taxi ensuite pour rallier le centre-ville. Bien évidemment, l’heure de vol sera partagée et devrait se situer pour les premiers prix, aux alentours de 5.000€, combinaison, parachute et masque à oxygène compris. Un seul petit bagage de 10 kilogrammes sera autorisé mais un wifi par satellite militaire permettra de travailler avec son ordinateur portable ou de passer des coups de fils, cryptés si besoin. Il n’y aura pas de service à bord, tout juste pourra-t-on emmener un petit sandwich ou quelques gâteaux du moment que l’on nettoie les miettes en descendant. Un autocollant sur l’empennage arrière indiquera que l’avion effectue un co-avionnage.

Jean-Yves le Drian, le Ministre de la Défense, reconnait à demi-mot que cette offre va permettre de renflouer les caisses de la Défense qui se vident à très grande vitesse. D’ailleurs, si la France ne fait actuellement que des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie c’est essentiellement car elle n’a plus de bombes à larguer. Il est même envisagé de mener des opérations au sol afin de récupérer les bombes déjà explosées pour les reconditionner avec de l’explosif frais et des détonateurs neufs.

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5 commentaires

  1. Mike 21 décembre 2015 à 18 h 28 min

    Je comprends mal la limitation sur les destinations : si un parachute est fourni, il suffit d’éjecter le co-avionné à la verticale du lieu de destination. Un tonneau, et c’est bon.

  2. patoulatchi 4 décembre 2015 à 0 h 05 min

    J ai jamais entendu une bétise pareille! Sérieusement vous croyez vraiment que les militaires vont s amuser à faire chauffeur sur avions de chasse!

    • anonyme 5 décembre 2015 à 18 h 57 min

      et j’ai jamais vu un commentaire aussi débile ^^

  3. Anton Karabine 25 septembre 2015 à 14 h 46 min

    Votre reportage ne précise pas si les passagers pourraient, sur demande, bénéficier d’un vol 0-G entre deux aérodromes.

    • calvet 13 décembre 2015 à 11 h 08 min

      pas de problème avec un petit surcout de quelques centaines d’euro et une garantie de nettoyage du poste à l’arrivée par le passager …!

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